Ce gouvernement libéral a maintenant besoin de la violence meurtrière pour imposer ses projets nocifs

Après les ministres de l’Intérieur Marcellin, Poniatowski et Bonnet, tristement célèbres pour leur conception musclée du maintien de l’ordre, j’avais noté, en 1981 avec l’arrivée de la gauche au pouvoir et Gaston Defferre au ministère de l’Intérieur, une nette baisse de tension lors des manifestations.

Mais aujourd’hui la mort tragique de Rémi Fraisse, tombé alors qu’il manifestait pacifiquement contre le projet de barrage de Sivens destiné à accroître les profits de l’industrie agro-alimentaire et menaçant 94 espèces protégées, apporte une preuve supplémentaire que ce gouvernement n’est pas de gauche.

Cela fait maintenant des années que tous les démocrates dénoncent l’utilisation par les forces de police d’armes prétendument non létales (flash-balls, tasers) mais qui ont quand même des morts à leur actif. Ce gouvernement ne les a pas supprimées, il les utilise et, après le drame, s’essaie à des manipulations politiciennes. Manuel Valls avait déjà montré ce dont il était capable le 22 février lors de la manifestation à Nantes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, on frémit en pensant au prochain degré que sa logique libérale ne manquera pas de lui faire franchir. Le libéralisme est un système intrinsèquement violent, et encore plus quand de plus en plus de monde s’aperçoit que ces gens nous mentent et nous envoient dans le mur.

 

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