Beau temps pour la Convergence francilienne

Ce dimanche 7 juin se déroulait la Convergence francilienne, grand « rassemblement manifestif » comme la qualifie l’association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB). Soisy était de nouveau une ville étape pour la branche violette qui rassemblait les cyclistes de la banlieue Nord, et la ville avait aimablement installé un barnum avec des rafraîchissements devant l’hippodrome, point de rassemblement pour les Soiséens.

Ce geste symbolique envers les cyclistes est toujours apprécié, mais il serait encore plus apprécié que soit menée une vraie politique municipale et communautaire pour faciliter les déplacements à vélo. A cet égard, je ne peux que regretter que les engagements qui avaient été pris par le maire lors du conseil municipal du 6 novembre 2014 n’aient toujours pas été suivis d’effets.

Arrivée du peloton de Taverny au champ de courses

Les temps d’activités périscolaires vont-ils devenir payants à Soisy ?

Le 4 avril, Luc Strehaiano a pris un arrêté municipal (n° 2015-074) pour décréter que, à partir du 1er septembre, « la participation financière des familles pour les enfants inscrits aux temps d’activité périscolaires (TAP), en maternelle comme en élémentaire, est fixée à 15 euros (forfait mensuel) ». Autrement dit, ces TAP, qui depuis leur mise en place en septembre dernier étaient gratuits, deviennent payants.

Le groupe socialiste a fait un recours contre cet arrêté. Et il est vrai que, à tout le moins, cette décision n’aurait dû être prise qu’après un large débat en conseil municipal, et non pas dans le secret du bureau du maire. L’argument comme quoi l’Etat se décharge de plus en plus de ses responsabilités sur les collectivités territoriales sans apporter de réelle compensation financière est un argument sérieux, mais la charge financière qui va être imposée aux familles est aussi un sérieux problème.

On peut surtout déplorer que cette belle idée de refonte des rythmes scolaires ait finalement, faute de réelle volonté politique de l’Etat, débouché sur une telle pagaille et un tel gâchis, où ce sont encore les plus défavorisés qui vont en faire les frais.