Faire semblant est pire que de ne rien faire

L’événement que l’on vient de me rapporter confirme ce qui devrait être une évidence pour tout le monde : décréter que les vélos peuvent rouler à contresens des voitures sans mettre en place les infrastructures appropriées, c’est mettre les cyclistes en danger.

Depuis 28 ans qu’il est à la mairie, M. Strehaiano n’a procédé à aucun aménagement cyclable et brusquement, parce que c’est devenu à la mode et que d’autres villes font de réels efforts en la matière, le maire prend conscience qu’il ne peut pas rester délibérément à l’écart. Mais, comme il ne veut pas que ça lui coûte, il fait semblant : il se contente de mettre des pictogrammes un peu n’importe comment dans certaines rues mais sans rien modifier à la voirie. Oui, je le dis sans hésiter : le maire de Soisy sera responsable de l’accident qui, hélas, ne manquera pas d’arriver.

Rue Jean-Mermoz

Les feux d’artifice, un plaisir d’un autre temps

Ce samedi 9 septembre, pour la quinzième fois, l’hippodrome de Soisy-Enghien a encore la mauvaise idée de nous infliger un festival du feu d’artifice, qui n’intéressera qu’un public très particulier puisque, contrairement aux feux festifs style 14-juillet qui sont gratuits, celui-ci est payant.

A l’heure où les problèmes liés aux pollutions sont dans tous les discours, organiser un tel festival relève de la provocation : les particules fines rejetées dans l’air, le CO2 émis sont, sur la durée du spectacle, bien supérieurs à ceux émis par la circulation automobile ; les métaux utilisés pour donner les couleurs provoquent des inflammations pulmonaires et, sur la durée, entraînent une importante pollution des sols et des rivières.

En attendant que des mesures soient prises au niveau européen ou national pour réduire drastiquement ce genre de spectacle, que fait le maire de Soisy pour protéger sa ville et ses habitants de tous ces effets nocifs ?

L’impossible, le possible et le bien tard

Lors du conseil municipal du 6 novembre 2014, j’avais fait part de l’intérêt qu’il y avait à créer un contresens cyclable chemin du Parc. Le 23 juin 2016, il m’a été répondu que ce n’était « pas envisageable ».

Par quel miracle ce qui n’était pas envisageable il y a six ans est devenu faisable aujourd’hui ? Toujours est-il que les services techniques viennent d’installer ce panneau en bas du chemin du Parc.

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, même si ça fait plaisir quelque part, il est particulièrement désespérant pour nous écologistes de constater que ce que nous pensions bon pour la planète et ses habitants finit par se faire. Mais tous ces retards à l’allumage risquent de nous coûter très cher. Pour notre petite ville de Soisy-sous-Montmorency, cela confirme ce que nous savions déjà comme quoi Luc Strehaiano, à part pour les problèmes de sécurité pour lesquels il a tout faux, ne fait que suivre le discours ambiant. Mais ce n’est pas ça que nous attendons des élus.

Les mauvais procédés du maire de Soisy

Dans les quartiers frontaliers avec Montmorency, nous venons de découvrir des panneaux « modification des règles de circulation ». Concrètement, la rue des Molléons, jusqu’ici à double sens, a été mise en sens unique, mais d’une façon que n’importe quel observateur impartial qualifierait d’absurde. En effet, quand on débouche de la rue du Chat on peut tourner comme avant soit à droite soit à gauche mais en étant sûr de ne rencontrer personne en face puisque les sens interdits ont été inversés, de façon à ce que personne ne puisse parcourir la rue des Molléons sur toute sa longueur, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

Pourquoi une telle décision, prise de façon discrétionnaire par le maire ? Pour empêcher les Montmorencéens de rejoindre la D928, les obliger à emprunter d’autres itinéraires de préférence sur Montmorency (mais pas uniquement) et ainsi faire croire que la prolongation de l’Avenue du Parisis (BIP) est indispensable et obliger le maire de Montmorency, qui s’est prononcé contre cette infrastructure d’un autre âge, à changer d’avis.

Ajoutons que la mise en sens unique de la rue des Fanaudes procède du même raisonnement, mais que celle-ci impacte aussi négativement de nombreux Soiséens. L’utilisation de ses pouvoirs par le maire de Soisy au profit de ses fantasmes personnels au détriment de l’intérêt général est inqualifiable.

Trottoir pas crottoir ?

« Nos trottoirs ne sont pas des crottoirs », c’est ce que disait Monique Battais au début du siècle en espérant que la formule ferait réagir la mairie. Un paquet d’années plus tard, la mairie réagit, mais non pas en offrant aux Soiséens la possibilité de garder nos rues le plus propres possible, juste en « décorant » les trottoirs de la ville avec cette affreuse mention :

Alors que la plupart des villes environnantes aménagent spécialement des espaces canins et/ou distribuent des sacs de ramassage, la ville est encore une fois incapable du moindre geste préventif destiné à faciliter notre vie, elle sait juste culpabiliser les propriétaires de chiens. Et quand ceux-ci se procurent par leurs propres moyens des sacs pour ramasser les déjections canines, qu’en font-ils après ? On peut faire des kilomètres dans les rues de Soisy sans trouver une seule poubelle sur son chemin !

Vingt ans après…

Vingt ans après, et même plutôt vingt-six ans après les premières promesses de Luc Strehaiano, l’espace culturel commence enfin à sortir de terre. La construction de cet espace culturel faisait partie des promesses de campagne pour les élections municipales du candidat Luc Strehaiano en 1995, puis de nouveau en 2001, puis encore en 2008 et en 2014, et puis enfin en 2020. Maintenant que le chantier a commencé, on peut espérer que ce lieu de rencontres au service des Soiséens ouvrira réellement ses portes au cours du cinquième mandat de celui qui n’a pas besoin de tenir ses promesses pour être réélu, même s’il ne s’en est fallu que d’un cheveu la dernière fois…

On pourrait voir dans ce triste exemple un argument pour ne pas limiter les mandats dans le temps comme le réclament les citoyens qui sont réellement soucieux de la vivacité de la démocratie. Pourtant, si cette préconisation avait été appliquée, l’espace culturel aurait pu nous offrir plein de belles choses bien avant la pandémie !

La signalisation fantasque des rues de Soisy

Voici ce que l’on peut trouver à l’entrée de la rue des Fosseaux, petite rue donnant sur la rue d’Eaubonne…

Effectivement, cette rue est en impasse pour les voitures depuis l’apparition du lotissement Bréguet au siècle dernier, il est donc normal que cela soit signalé. Mais pourquoi « sauf riverains » ? La rue est en impasse aussi bien pour les riverains que pour les autres ! Cette mention aurait un sens avec un panneau de sens interdit : sens interdit sauf riverains. N’y avait-il donc pas le stock de panneaux nécessaires dans les réserves ?

Ce manque de rigueur dans la signalisation routière est hélas bien à l’image de la politique municipale souvent empêtrée dans la contradiction entre ce que l’époque nécessite de faire et la compréhension que Luc Strehaiano a du monde d’aujourd’hui.

Les réglementations inapplicables du maire de Soisy

Incapable d’avoir une vision globale de l’organisation des déplacements dans sa ville, Luc Strehaiano ne fait que céder aux modes et à diverses pressions, jusqu’à former un ensemble absurde, satisfaisant ni pour les piétons, ni pour les cyclistes, ni pour les automobilistes.

Ainsi croyant répondre à la pétition des riverains qui réclamaient à juste titre une diminution de la vitesse rue de Montmorency, il a apposé des panneaux limitant la vitesse à 30 (alors que cette même départementale est limitée à 50 à Montmorency) avec un feu se mettant automatiquement au rouge si cette vitesse n’est pas respectée.

Sauf que 30 sur cet axe c’est ridicule voire dangereux — on a assisté à plus de dépassements irréfléchis qu’auparavant — et, cédant à d’autres pressions, le feu rouge maintenant ne se déclenche plus à 30 mais à sensiblement plus de 40.

Ne sachant prendre les bonnes dispositions, il biaise… Laissant s’installer un peu plus dans l’esprit des citoyens qu’il faut prendre des libertés avec les lois quand elles sont mauvaises. Ce qui hélas, à tous niveaux, est de plus en plus fréquent.

Il y avait pourtant des solutions simples : en plus du panneau de rappel de priorité à droite, matérialiser les passages piétons à chaque intersection, marquant bien le fait qu’on est en ville et qu’il faut avoir le pied léger.

Une avenue Gavignot toute neuve mais pas aux normes !

Les Soiséens qui sont rentrés de vacances ont pu découvrir une portion d’avenue Gavignot toute neuve, la chaussée et les trottoirs ayant été refaits pendant le mois de juillet. Mais, à part le bitume neuf, cela n’entraîne aucune amélioration pour les usagers : en effet le croisement de véhicules, en particulier avec les bus, est toujours aussi délicat et, surtout, il n’y a rien eu de prévu pour les vélos !

Pourtant, depuis la loi sur l’air du 30 décembre 1996 initiée par Corinne Lepage, il est obligatoire, quand sont faits des travaux de voirie, de prévoir les espaces nécessaires pour les circulations douces, en particulier des pistes ou des bandes cyclables. Une fois encore, en toute conscience, la loi est bafouée par le maire de Soisy.

On savait depuis longtemps que Luc Strehaiano n’avait aucune conscience écologique, mais on était au moins en droit d’attendre qu’il respecte la loi. Or ce n’est même pas le cas…

 

Adieu eau, héron et petits canards

D’une certaine façon j’ai été bien inspiré, au moment de la création de mon blog, de choisir en image de la page d’accueil une photo du plan d’eau du parc du Val-Ombreux, parce que aujourd’hui cela n’existe plus et ne reviendra jamais.

En effet, après plusieurs années de divers votes modificatifs au sujet du financement de la rénovation de ce parc urbain sans qu’il se passe quoi que soit, brusquement fin novembre ce parc s’est vu entouré de barrières provisoires et plusieurs dizaines d’arbres ont été abattus. Pour faire quoi ? Lorsque le sujet était évoqué en conseil municipal, nous n’avions que des réponses floues et évolutives sur des études menées par des prestataires extérieurs. Et, au moment où démarrent les travaux, on apprend que le plan d’eau a été supprimé, pour des raisons d’économies sans doute.

Pourtant un plan d’eau dans un parc, peuplé éventuellement de quelques palmipèdes, ça change complètement sa physionomie et l’attrait qu’il exerce, en particulier sur les enfants. Mais, dans le secret de bureaux confinés et sans la moindre consultation de la population, le maire de Soisy a choisi de déshumaniser un peu plus notre ville…