A propos de la nouvelle collecte des déchets ménagers par le syndicat Emeraude

Dans un communiqué de presse, le maire d’Ermont se plaint de la nouvelle organisation de la collecte des déchets ménagers par le syndicat Emeraude. S’il n’a pas tort quand il évoque une certaine pagaille due aux changements de jours et d’horaires — mais il faut laisser un petit temps d’adaptation aux habitants de la Vallée de Montmorency —, il est stupéfiant de lire sous la plume d’un élu qui se targue d’écologie la demande de « revenir à ce qui existait », c’est-à-dire principalement revenir à deux collectes par semaine pour la poubelle grise, celle des ordures résiduelles.

En effet, avec (enfin!) la collecte des végétaux organisée maintenant et l’attention de plus en grande des citoyens apportée au tri de leurs déchets, la collecte de la poubelle grise une fois par semaine est largement suffisante. Multiplier les collectes serait inciter les habitants au laisser-aller.

Le seul reproche que l’on pourrait faire au syndicat Emeraude c’est dans la présentation de son calendrier des différentes collectes : il est indiqué les jours de collecte alors que, du fait que certaines sont le matin et d’autres le soir, il aurait dû être conçu en fonction du jour où les habitants doivent sortir leurs poubelles.

Echos du conseil municipal du 17 décembre

Après l’installation de Chantal Louison au conseil municipal en remplacement d’Alain Ananian qui a été déclaré inéligible (sans qu’on en connaisse la raison), le maire a fort judicieusement proposé que la question numéro 9 soit traitée en premier, par égard à la vingtaine de personnes dans le public qui s’étaient déplacées pour cette question.

Celle-ci concernait l’achat d’une maison au 49 de la rue Jean-Mermoz, avec l’intention d’y installer l’antenne locale des Restos du cœur. Tant pour les bénéficiaires que pour le voisinage, ce projet n’était pas bon, ce qui  expliquait la mobilisation des habitants du quartier. Le fait que le maire fasse cette proposition de changement de l’ordre dans l’ordre était de bon augure et, effectivement, les interventions de Soisy pour Tous et moi-même ont été inutiles, le maire ayant déjà pris la décision — en se ménageant une porte de sortie honorable sans avoir l’air de céder sous la pression — de renoncer à ce projet. Cette maison servira finalement à loger du personnel communal.

Le gros morceau de ce conseil était en fait l’adoption du budget 2016, au sujet duquel le PS a jugé utile de poser plein de questions techniques d’un intérêt très relatif. La démarche est d’autant plus étonnante que, finalement, ils se sont abstenus sans explications au moment du vote, alors que normalement le vote « contre » le budget est un des principaux actes constitutifs de l’opposition. De ce vote on pourrait conclure que je suis la seule réelle opposition à Soisy, ce qui, sur les problèmes de fond, paraît de plus en plus évident.

En revanche j’ai été suivi par Chantal Louison et Soisy pour Tous quand je me suis abstenu sur le calendrier d’agenda d’accessibilité programmée pour l’accessibilité aux bâtiments communaux en faisant le constat — semblant donc partagé — que la ville de Soisy n’a jamais été à la pointe en matière d’adaptation aux handicaps.

Enfin, suite à la question que j’avais fait rajouter sur le syndicat Emeraude, il semble que nous pourrons avoir à partir de l’année prochaine en zone pavillonnaire une collecte séparée des déchets fermentiscibles, ce qui est une bonne nouvelle à condition que ceux-ci soient traités correctement par le futur prestataire.

 

Le syndicat Emeraude fait la manche

Le syndicat Emeraude, qui est le syndicat intercommunal qui gère les ordures ménagères des communes de la Cavam, a organisé ces dernières semaines dans ses locaux au Plessis-Bouchard de petits ateliers pour rappeler aux personnes qui le désiraient un certain nombre de bonnes pratiques concernant le compostage.

C’était une très bonne initiative, car nombreux sont les citoyens soucieux de l’environnement qui, faute de formation, n’obtenaient pas de rentabilité satisfaisante de leur composteur. Mais ces ateliers n’ont réuni que quelques dizaines de personnes, pour une population concernée de 267.000 habitants…

Aussi, Emeraude a eu l’idée de faire appel à des « guides-composteurs » qui bénéficieraient d’une formation un peu plus poussée et qui iraient porter la bonne parole écologique dans leur entourage, parmi leurs voisins et leurs amis. Fort bien. Sauf que ces guides-composteurs doivent être bénévoles !

Alors que du fait de l’empilement des structures administratives (commune, communauté d’agglomération, département, région, État) il y a de nombreux postes dans la fonction publique territoriale qui sont redondants et donc au final inutiles pour la collectivité, on en vient à faire appel à des bénévoles pour tenir des emplois utiles ! Il y a vraiment beaucoup de choses à remettre à plat dans notre système politico-administratif !

 

 

On peut s’appeler Emeraude et oublier le vert

Le syndicat Emeraude, qui est le syndicat intercommunal qui gère le ramassage et le traitement des ordures ménagères, vient de déposer dans nos boîtes sa lettre d’information  pour nous rappeler ce que nous devons faire pour que le tri et le recyclage des déchets soient réellement efficaces. Fort bien. Mais il y a un problème qui est largement occulté, celui des déchets verts, qui est pourtant un problème d’importance chez nous où les zones pavillonnaires sont nombreuses.

Petit modèle de composteur

La seule solution proposée est « d’offrir un composteur à son jardin ». Avoir un composteur est effectivement la solution idéale puisqu’en recyclant sur place on évite ainsi des transports inutiles. Mais ceux qui sont proposés sont sous-dimensionnés et souvent mal utilisés par leurs propriétaires, qui ne sont pas tous des jardiniers expérimentés. Faire son compost demande un apprentissage puis une certaine expérience. Voilà des emplois qui seraient utiles à créer, pour que chacun puisse optimiser ses équipements ! Mais, de toutes façons, avec les nombreuses haies qui demandent des tailles fréquentes, les composteurs ne peuvent être suffisants.

Une collecte spécifique de ces déchets verts serait donc nécessaire et permettrait de fabriquer du compost de qualité plutôt que ceux-ci soient mélangés au reste des ordures puis brûlés. Val Horizon a les installations nécessaires à Montlignon, c’est donc facile à organiser à coûts constants. Qu’attendent les élus qui nous représentent dans le syndicat Emeraude pour prendre cette décision écologique de bon sens ?

 

 

Qui est responsable du non-ramassage des poubelles ?

Dans la partie Nord de Soisy, les poubelles jaunes n’ont été ramassées ni le lundi 14 ni le lundi 21 et les poubelles marrons ni le vendredi 18 ni le lundi 21 ; c’est-à-dire que, dans les deux cas, ce sont deux tournées d’affilée qui n’ont pas été assurées.

Certes, les conditions climatiques ne facilitent pas la tâche, et chacun  peut admettre qu’il y ait une tournée qui saute. Mais, deux de suite, cela commence à poser de sérieux problèmes d’encombrement voire d’hygiène même si le froid limite les risques de ce côté-là. Surtout, comme on n’a aucune information, on ne sait pas combien de temps cela va durer, si les responsables vont se bouger ou rester de glace face à cette situation.

Les responsables ? Au fait, qui sont-ils ? Le citoyen de base, instinctivement, se tourne vers la Mairie. Ah, mais non, la Mairie a délégué cette responsabilité à un syndicat intercommunal, le syndicat Emeraude. Mais le syndicat Emeraude a confié la tâche à une société privée, la société Val Horizon (ex-Fayolle) qui elle-même sous-traite volontiers et/ou fait appel à des sociétés d’intérim pour son personnel…

Au bout du compte, on arrive à un système où plus personne n’est responsable de rien et où ceux qui payent (c’est-à-dire nous) ne peuvent même plus obtenir qu’il y ait une tournée de rattrapage. Il serait peut-être temps de mettre fin à la mode de l’externalisation à tout-va que nous a imposée le libéralisme sauvage…