Les élections municipales, une occasion de faire reculer l’Avenue du Parisis

L’association Oxygène de Soisy organise le 5 décembre une conférence-débat avec Vincent Gayrard, président des Amis de la Terre Val-d’Oise, et des membres d’associations du collectif Vivre sans BIP.

Cette réunion a pour objet d’exposer les éléments d’actualité sur l’Avenue du Parisis car, depuis la réunion du 25 septembre 2012 où les élus avaient pu mesurer l’hostilité des Soiséens à ce projet, plus de nouvelles. C’est le silence radio, mais les services techniques du conseil général continuent de plancher sur le sujet, et nul doute qu’il ressortira juste après les élections municipales.

Les élections municipales sont donc une bonne occasion pour faire entendre sa voix avant. Après, il sera trop tard !

Cette réunion se tient donc le jeudi 5 décembre à 20 h 30 salle Bleuets à la mairie de Soisy (préfabriqué au fond de la cour en passant sous le porche avenue du Général-de-Gaulle).

 

Ensemble, demandons à la Société Générale de se retirer d’Alpha Coal !

La distribution à Enghien est restée bon enfant.

Ce samedi matin, les Amis de la Terre du Val-d’Oise ont monté une opération médiatique au niveau de la Vallée de Montmorency en organisant une distribution simultanée de tracts  devant les agences de la Société Générale de Deuil, d’Enghien et de Soisy.

L’objet de cette distribution était d’alerter les clients de cette banque et la population des activités nocives menées par celle-ci : elle finance en effet les études de faisabilité du projet Alpha Coal, une gigantesque mine à ciel ouvert en plein cœur de la Grande Barrière de corail. Alors que l’Unesco a sommé le gouvernement australien de stopper l’industrialisation côtière pour protéger la Grande Barrière de corail, Alpha Coal transformerait ce patrimoine mondial en autoroute mondiale du charbon et accentuerait le réchauffement climatique.

Tout s’est bien passé, à part à Soisy où une employée de l’agence a cru bon d’appeler la sécurité et la police municipale. Heureusement celle-ci a fait preuve d’un peu plus de discernement que cette employée et elle n’a pas jugé que cette distribution pacifique était un trouble manifeste à l’ordre républicain…

 

Le syndicat Emeraude fait la manche

Le syndicat Emeraude, qui est le syndicat intercommunal qui gère les ordures ménagères des communes de la Cavam, a organisé ces dernières semaines dans ses locaux au Plessis-Bouchard de petits ateliers pour rappeler aux personnes qui le désiraient un certain nombre de bonnes pratiques concernant le compostage.

C’était une très bonne initiative, car nombreux sont les citoyens soucieux de l’environnement qui, faute de formation, n’obtenaient pas de rentabilité satisfaisante de leur composteur. Mais ces ateliers n’ont réuni que quelques dizaines de personnes, pour une population concernée de 267.000 habitants…

Aussi, Emeraude a eu l’idée de faire appel à des « guides-composteurs » qui bénéficieraient d’une formation un peu plus poussée et qui iraient porter la bonne parole écologique dans leur entourage, parmi leurs voisins et leurs amis. Fort bien. Sauf que ces guides-composteurs doivent être bénévoles !

Alors que du fait de l’empilement des structures administratives (commune, communauté d’agglomération, département, région, État) il y a de nombreux postes dans la fonction publique territoriale qui sont redondants et donc au final inutiles pour la collectivité, on en vient à faire appel à des bénévoles pour tenir des emplois utiles ! Il y a vraiment beaucoup de choses à remettre à plat dans notre système politico-administratif !