Faire barrage à la droite et l’extrême droite

La logique des scrutins à deux tours c’est qu’au premier tour on choisit et qu’au second tour on élimine. Et, pour éliminer la droite et l’extrême droite en Ile-de-France dimanche prochain il n’y a qu’une seule possibilité, c’est voter pour la liste conduite par Claude Bartolone, même quand on se demande comment quelqu’un qui soutient la politique de ce gouvernement peut encore se prétendre de gauche.

Dans le même temps il faut savoir reconnaître que le bilan de la majorité sortante du conseil régional est plutôt positif. Surtout, il faut avoir conscience que l’arrivée à la tête de la région de Valérie Pécresse — dont la démagogie laisse sans voix les politiciens les plus endurcis — avec son programme anti-écologique serait une catastrophe pour l’avenir de l’Ile-de-France.

Dans le Val-d’Oise nous aurons d’autant moins de mal à voter pour la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes que la tête de liste départementale a été confiée à Pierre Serne, qui bénéficie d’un excellent bilan en tant que vice-président aux transports de la région. Et que nous savons que nous pourrons encore plus compter sur lui pour lutter contre les grands projets inutiles (BIP, Europacity) et construire ensemble des projets de vie alternatifs.

Silence retentissant des élus de droite au colloque sur les nuisances aériennes

Nombreux sont les Val-d’Oisiens qui pourront se dire « à quoi ça sert de faire encore une réunion sur les nuisances aériennes, de toutes façons on a toujours autant d’avions au-dessus de la tête » et on peut les comprendre. Cependant, bien des choses intéressantes ont été dites lors du colloque qui s’est tenu le 12 octobre dans l’hémicycle du conseil régional après une encourageante introduction de Pierre Serne, vice-président du conseil régional en charge des transports, et un message de Nicolas Hulot rappelant la nécessité de taxer le kérozène sur les vols intérieurs.

Un peu dommage en revanche que l’Advocnar, malgré un dossier très bien étayé, ne réclame plus un couvre-feu total mais simplement une réduction de moitié des vols de nuit. Avec optimisme toutefois nous pourrons la considérer comme une étape. Quelque peu regrettable également que le Cirena ait fait un long plaidoyer pour la « descente douce » sans dire que cette approche ne bénéficiait en fait qu’à une minorité de riverains.

Ensuite heureusement les Amis de la Terre ont abordé les problèmes de fond sur l’organisation de nos sociétés et rappelé quelques « évidences » qui méritaient toutefois de l’être comme par exemple que les trains devaient remplacer les avions et non pas servir à remplir les avions. Egalement des interventions décrivant le travail d’Airparif et les bâtons dans les roues qui lui sont mis (interdiction de mesurer sur la plate-forme, baisse des deux tiers de la subvention du conseil général du Val-d’Oise) et des scientifiques et sociologues donnant de passionnantes explications sur le « bruit mesurable » et sur le « bruit ressenti ».

Plusieurs élus — parlementaires, conseillers généraux et régionaux — PS et EELV étaient présents. En revanche la droite n’était représentée que par un ou deux conseillers municipaux, montrant bien là une fois encore qu’elle préfère l’économique à l’humain. Après ça, Luc Strehaiano osera-t-il encore répéter que les nuisances aériennes ne sont ni de droite ni de gauche ?

 

Des subventions régionales pour les aménagements cyclables

Pierre Serne, vice-président aux transports et à la mobilité de la région Ile-de-France, était hier soir à Mériel pour une réunion publique. S’il a bien sûr parlé des projets « lourds» comme la future gare d’interconnexion à Pleyel qui sera capitale pour notre département, il a aussi évoqué une multitude de mesures de nature à améliorer notre mobilité au quotidien.

Par exemple, la Région souhaite développer les circulations douces. Mais comme, en tant qu’institution, elle n’a pas de maîtrise de la voirie en direct, elle subventionne de 40 à 60 % les projets d’aménagements cyclables qui lui sont présentés par les collectivités locales, en particulier les communautés d’agglomération. Jusqu’à 60 %, c’est un taux de subvention exceptionnel ! Si Luc Strehaiano, maire de Soisy et président de la Cavam, pourtant habituellement très habile à décrocher les subventions, n’a rien fait en ce domaine, c’est donc bien parce qu’il préfère que continuent à se développer les moyens de transport les plus polluants.

Mais nous sommes au XXIe siècle et il faudra bien, tôt ou tard, nous adapter. 2014, avec les élections municipales et aux conseils communautaires, sera la bonne occasion de renouveler les élus afin de pouvoir mettre en place des politiques répondant aux problèmes de notre temps.

 

 

Manifestation en faveur du mariage pour tous

Même si je fais partie de la génération qui a soutenu les associations LGBT réclamant le droit à la différence, l’attaque en règle des milieux religieux et conservateurs contre le projet de loi sur le mariage pour tous me conduit aujourd’hui à défendre le droit à l’indifférence. Dimanche 16 décembre, j’étais présent à la manif pour défendre le droit au mariage pour tous. Ici en train de discuter avec le vice-président aux transports de la région, Pierre Serne, du… BIP !

 

Mobilisation contre le BIP lors des réunions publiques

Cet automne se sont tenues quatre réunions publiques dites « de concertation » dans des communes de la communauté d’agglomération. A chaque fois, de très nombreux citoyens sont venus pour faire part, chacun avec ses mots et ses motivations, de leur opposition à ce projet obsolète.

Pour ma part, je suis intervenu le 25 septembre à Soisy essentiellement pour démontrer qu’il y avait des aménagements possibles pour résoudre les problèmes de circulation sans construire de BIP. Cette intervention est ici : BIP 12.09

Et, le 16 octobre à Groslay, je suis intervenu essentiellement pour dénoncer les mensonges proférés par les responsables du conseil général au sujet des financements possibles. C’est ici : BIP 12.10