Une nouvelle communauté d’agglomération porteuse de tous les dangers

Suite à une loi imbécile (loi « Maptam » du 27 janvier 2014), la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency (Cavam) à laquelle appartient Soisy va être obligée d’agrandir son territoire pour atteindre une population de 200.000 habitants, alors que nous sommes pour l’instant environ 125.000. Pour rendre cette contrainte la moins nocive possible, la logique aurait été de fusionner avec notre voisine Val-et-Forêt (comprenant entre autres Eaubonne et Ermont) puisque nous nous ressemblons et partageons déjà beaucoup de choses.

Le maire de Soisy — qui est également président de l’actuelle Cavam — a fait un tout autre choix, celui de la « complémentarité », en annexant des communes se trouvant de l’autre côté de la forêt de Montmorency (Bouffémont, Domont, Attainville…) ainsi que Montlignon et Saint-Prix. Etant donné qu’il est un fervent partisan du « développement économique » censé résoudre les problèmes d’emploi bien que ce soit de moins en moins vrai, il est à craindre qu’il ait des projets d’urbanisation sur les terres agricoles encore nombreuses dans ces communes au nord de la forêt. Les écologistes devront donc être vigilants, ce qui ne sera pas facile puisque nous n’aurons aucun représentant dans cette nouvelle structure politique à cause de la conception très particulière de la démocratie tant du PS que de l’UMP.

Cette nouvelle configuration a été adoptée par la majorité municipale de Soisy jeudi dernier, nul doute qu’elle sera adoptée par les autres communes dans les semaines qui viennent puis validée par le préfet, pour entrer en vigueur le 1er janvier 2016.

 

Joli succès pour le Méli-Mélo des mots

Il n’est pas dans mes habitudes de vanter les actions de la Mairie, la presse municipale suffit largement à cette tâche ! Mais je voulais quand même dire un mot du « Méli-Mélo des mots » qui s’est tenu samedi à l’Orangerie, parce que c’est un événement exceptionnel. Exceptionnel parce que, contrairement à la plupart des actions organisées par le conseil municipal de jeunes (CMJ), c’est une idée qui a été réellement émise par un de ses membres, et ceci dès son installation le 30 janvier 2013.

Qu’un jeune (une jeune fille en l’occurrence) propose l’organisation d’un concours d’orthographe avait de quoi surprendre et méritait donc notre attention. L’idée a été retenue par les autres membres et le service jeunesse a accepté d’aider le CMJ à organiser cet événement, qu’il en soit remercié parce que le succès de ce type de manifestation était loin d’être assuré.

Eh bien on peut dire que le succès a été au rendez-vous. Vingt candidats se sont présentés, répartis en quatre catégories d’âge, qui ont été encouragés par un public aussi nombreux que la salle de l’Orangerie pouvait en contenir. Ils ont testé leurs connaissances au cours de quatre épreuves, dans une ambiance à la fois studieuse et festive : la dictée traditionnelle, l’épellation de mots, la transcription d’un texto et la construction du mot le plus long possible à partir de lettres imposées. Le gagnant de chaque catégorie s’est vu remettre une tablette, et tous les participants ont reçu un cadeau de consolation bien mérité.

Compte tenu de mon passé professionnel et de l’importance que j’accorde à l’orthographe — non pas par respect de l’Académie mais à cause de la nécessité vitale de la bonne communication entre les êtres (que le lecteur comprenne vraiment ce que l’auteur a voulu exprimer et non pas autre chose) —, j’ai été heureux de participer au jury qui a procédé à la correction des épreuves.