La résidence du Parc sera bientôt « bâtiment basse consommation »

20170418_154233 - CopieCe mardi s’est déroulée une petite cérémonie pour célébrer le début des travaux qui doit permettre à la résidence du Parc — située chemin du Parc à Soisy — de devenir « bâtiment basse consommation » (BBC). Cette opération est pilotée par la société d’économie mixte Energies Posit’if mais a été rendue possible par le volontarisme du conseil syndical de la copropriété, qu’il convient de saluer.

En effet, si ces travaux permettront à terme de réaliser 53 % d’économies d’énergie, ils se montent quand même à plus de 1.200.000 euros et, même après les aides de la Région, de l’Ademe et les crédits d’impôts, cela laisse une somme conséquente à régler aux copropriétaires.

Et si Luc Strehaiano s’est fendu d’un petit discours pour saluer cette réalisation, il a répondu négativement à la demande des copropriétaires d’exonération temporaire de la taxe foncière qui est rendue possible par les textes en vigueur. Alors que, sur sa volonté, la Ville accorde des subventions aux copropriétés qui font des travaux dits de « sécurisation », il ne fait rien pour les copropriétés qui font des investissements porteurs d’avenir, rien d’autre que couper le ruban d’inauguration…

 

2017, l’année où on arrête les choses absurdes ?

20170105_145945En ce début d’année où sont prises de bonnes résolutions, je suggère à notre bonne ville de Soisy-sous-Montmorency d’arrêter les réglementations absurdes, qui sont symbolisées par l’implantation récente de ces deux panneaux rue de Montmorency : panneau « fin de zone 30 » pour, 10 mètres plus loin, mettre un panneau « zone 30 ». Le maire veut-il nous inciter à rouler à 50 juste pour la traversée du carrefour protégé par un stop ?

De plus, s’il fallait effectivement prendre des mesures pour réduire la vitesse sur cette voie, ce n’est pas la bonne solution qui a été choisie. Il aurait été beaucoup plus judicieux, efficace et moins contraignant de mettre des passages piétons à chaque intersection et de rappeler la priorité à droite, qui n’est jamais respectée dans le sens de la descente.

Quelle est l’utilité de l’hippodrome pour les Soiséens ?

Lors du dernier conseil municipal le maire a également proposé le vote d’une motion « contre la suppression des courses de galop sur l’hippodrome d’Enghien-Soisy », puisqu’il semblerait que la direction de la société France Galop a décidé de supprimer les courses d’obstacles à Enghien l’année prochaine, ne laissant continuer que les courses de trot. J’ai été le seul à ne pas la voter, en développant les arguments suivants.

D’abord d’ordre général : le concept d’amélioration de la race chevaline, qui est un des buts déclarés de la société France Galop, est éminemment suspect, je trouve qu’il est toujours dangereux d’avancer de tels concepts d’amélioration de race. De plus le bizness généré par le monde des courses n’est pas exemplaire, il est entre autres scandaleux que le PMU soit autorisé à faire de la publicité pour inciter les gens à jouer (tout comme les autres jeux de hasard d’ailleurs).

Ensuite d’ordre local : l’hippodrome est considéré au plan local d’urbanisme (PLU) comme un espace vert, mais un espace vert bien triste, qui a vraisemblablement un recours massif aux produits phytosanitaires les plus nocifs. C’est un espace privé et les Soiséens n’y ont pas librement accès (même si le maire s’est efforcé d’y organiser un certain nombre d’événements ouverts à tous). Il est utilisé un faible nombre de jours dans l’année ce qui n’est pas une utilisation rationnelle, mais quand il fonctionne il gêne les Soiséens qui ne peuvent plus se garer avant de prendre le train. Il est un obstacle à l’application du plan d’aménagement et de développement durables (PADD) et du PLU qui ont été votés par le conseil municipal, alors qu’on pourrait construire des logements à la place du terrain vague qui sert occasionnellement de parking.

Sachant de plus que les hippodromes sont en surnombre en France, je pense donc qu’il serait de l’intérêt général d’aller vers une disparition de celui d’Enghien-Soisy afin d’y créer des réalisations utiles aux Soiséens : espace vert digne de ce nom, logements et parkings proches de la gare. Celle-ci pouvant malgré tout, en souvenir des hobbies de la bourgeoisie du XIXe siècle, garder son nom de « Champ-de-Courses ».

Scandale à la plâtrière Vieujot : le site en zone naturelle classée sert de décharge industrielle

Alerté par un riverain, j’ai constaté qu’il y avait un trafic important de camions se rendant sur les terrains de l’ancienne plâtrière Vieujot, rue Saint-Paul. Et j’ai pu voir qu’un certain nombre de camions déversaient des déchets de déconstruction tandis que d’autres déversaient d’importantes quantités de sable.

Camion déchargeantPourtant, au plan local d’urbanisme (PLU) de la ville de Soisy, cette zone est classée Na, c’est-à-dire qu’y sont interdites non seulement les constructions, mais aussi les décharges et les dépôts de toute nature.

Par un courrier du 4 septembre, j’avertissais officiellement le maire de Soisy de ce qui se passait et lui demandais ce qu’il comptait faire pour stopper au plus vite ces activités délictueuses. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a mis aucun empressement à me répondre et ce n’est qu’en insistant que son cabinet m’a fait savoir que, « s’agissant d’une installation classée, [il a] pris contact avec les services préfectoraux compétents et que l’enquête est donc en cours ».

Je dois avouer que, alors que s’accélère la destruction de zones boisées, j’espérais une réaction plus énergique du maire, et entre autres qu’il use de son pouvoir de police.

L'état de la zone naturelle classée se dégrade chaque jour...
L’état de la zone naturelle classée se dégrade chaque jour…

Le vélo à Soisy

Ce dimanche avait lieu dans les rues de Soisy la traditionnelle épreuve de duathlon (course à pied + vélo). Préalablement, les services techniques de la ville avaient fléché le parcours par des marques à la peinture orange sur le sol. Mais pas seulement : pour des raisons de sécurité, des marques à la peinture orange indiquaient aussi certains obstacles tels que plaques d’égout pas au même niveau que le bitume, rotondités en pierre censées ralentir le trafic automobile, bordures de trottoir un peu traitres…).

Ces précautions prises pour une compétition cycliste montrent bien que, à Soisy (même si ce n’est pas qu’à Soisy), rien n’est fait pour le vélo et pour ceux qui voudraient privilégier ce mode de déplacement non polluant. Et quand, par extraordinaire, il est décidé de faire un geste, la concrétisation de ce geste met du temps à se manifester : ce n’est que le 3 février 2016 que la commission environnement a commencé à examiner le projet de contresens cyclable chemin du Parc dont le maire avait accepté le principe, à ma demande, le 6 novembre 2014 ! Faudra-t-il encore attendre quinze mois avant que ces petits aménagements soient effectués ?

Consommer local ?

L’association représentant les artisans et commerçants de Soisy vient de distribuer dans nos boîtes à lettres le petit fascicule 2016 répertoriant les membres de leur association.

Nos artisans et commerçants ont compris que le discours écologique était porteur, puisqu’ils mettent en exergue l’assertion « Mieux consommer, c’est consommer local », ce avec quoi je suis parfaitement d’accord. En effet, il est toujours mieux d’aller à pied avec son cabas faire ses courses quotidiennes chez les commerçants de proximité avec lesquels on entretient souvent un lien de convivialité, plutôt que de prendre sa voiture pour aller remplir son Caddie dans un hypermarché froid et déshumanisé.

Il ne reste donc plus qu’à les convaincre que « consommer local » ce n’est pas seulement faire les courses en bas de chez soi, mais aussi et surtout acheter des produits qui ne viennent pas de l’autre bout de la planète pour des raisons financières comme c’est encore trop souvent le cas. S’il n’y a pas de raisons de se priver de fruits qui ne peuvent pousser en métropole (oranges, bananes), il est aberrant de faire faire des milliers de kilomètres à des fruits (cerises, framboises) que l’on peut consommer abondamment en saison.

La vie Auchan nous rend chèvre

Ce vendredi après-midi j’avais quelques menues courses à faire dont deux boîtes de thon, et je juge — à tort ou à raison — que le plus simple est d’aller à Auchan.

Au rayon des conserves, je vois une boîte de thon qui correspond à ce que je cherche, à 1,80 euro. Très bien , je m’apprête à en prendre deux. Mais, en même temps, je vois qu’il y a une promo pour un lot de quatre boîtes. En général, par grosse quantité c’est moins cher, et c’est peut-être intéressant, même si je n’en ai besoin que de deux maintenant, d’en prendre quatre… J’hésite, tout en cherchant le prix. Pas de prix d’affiché. Ce genre de promo étant souvent en plus en tête de gondole, je vais voir en tête de gondole. Oui, elle y est bien, mais toujours sans prix, ni sur l’emballage ni en affichage… Je cherche alors une borne de prix. La même promo est également en tête de gondole de l’autre côté, mais toujours sans prix… Quand je trouve enfin une borne de prix, elle affiche 7,67 € !

C’est-à-dire que si j’achète 4 boîtes à 1,80 € je paye 7,20 €. Mais si je décide de « profiter » de la promotion Auchan, je les paye 6,5 % plus cher ! Cette pratique tarifaire se doublant d’un triple défaut d’affichage pourtant obligatoire, difficile de croire à une erreur de bonne foi. Combien de clients, n’ayant pas le temps de procéder à ces vérifications, se font ainsi arnaquer ?

 

Les habitants des Noëls premières victimes du projet de BIP

Le maire a répondu il y a quelques jours à mon courrier lui demandant de procéder à une étude dans le but de permettre le stationnement des voitures sur le terrain vague au bout de l’avenue Voltaire. Il fait une réponse qui a l’air très argumentée mais qui en fait est destinée à noyer le poisson et à masquer les raisons réelles de son refus.

Il met d’abord en avant qu’il a créé 255 places supplémentaires dans le quartier, portant ainsi à 426 le nombre de stationnements disponibles. Sauf qu’une bonne part de ces 255 places ne sont pas des créations, mais en fait une privatisation de places qui jusqu’alors étaient publiques !

Il met ensuite en avant une lutte nécessaire contre les épaves (qui pourrait toutefois s’effectuer autrement) et invite les habitants à louer à France Habitation les places de parking dont ils disposaient jusqu’ici gratuitement ! Enfin, il veut faire croire que ma proposition reviendrait à faire payer à tous un parking qui ne bénéficierait qu’à quelques-uns, alors que cela profiterait d’abord aux commerçants du quartier, donc à tous puisqu’il est vital que ces commerces puissent vivre…

La vraie raison de ce refus c’est tout simplement, comme il l’a annoncé lors de sa dernière conférence de presse, c’est que M. Strehaiano va relancer les études pour réaliser l’Avenue du Parisis (BIP) et que le terrain proposé pour le stationnement se trouve sur les emprises du BIP. On comprend qu’il n’ait pas envie d’aménager un parking à un endroit où il va bientôt faire passer une autoroute !

 

Une solution simple pour résoudre les problèmes de stationnement dans le quartier des Noëls

Malgré les réponses rassurantes qu’avait faites le maire lors du conseil municipal du 13 octobre suite à mon questionnement, chacun a pu constater que les problèmes de stationnement ne se résorbent guère dans le quartier des Noëls. Alors qu’il y a une solution simple qui vient tout naturellement à l’esprit des habitants : rendre accessible au stationnement le terrain au bout de l’avenue Voltaire qui depuis des années n’est qu’un terrain vague sans utilité.

C’est pourquoi, le 18 janvier, j’ai adressé un courrier au maire lui demandant de procéder à l’étude qui permettrait cette ouverture. Je ne manquerai pas d’informer les lecteurs du blog et les habitants du quartier de la réponse qu’il me fera.

Joli succès pour le Méli-Mélo des mots

Il n’est pas dans mes habitudes de vanter les actions de la Mairie, la presse municipale suffit largement à cette tâche ! Mais je voulais quand même dire un mot du « Méli-Mélo des mots » qui s’est tenu samedi à l’Orangerie, parce que c’est un événement exceptionnel. Exceptionnel parce que, contrairement à la plupart des actions organisées par le conseil municipal de jeunes (CMJ), c’est une idée qui a été réellement émise par un de ses membres, et ceci dès son installation le 30 janvier 2013.

Qu’un jeune (une jeune fille en l’occurrence) propose l’organisation d’un concours d’orthographe avait de quoi surprendre et méritait donc notre attention. L’idée a été retenue par les autres membres et le service jeunesse a accepté d’aider le CMJ à organiser cet événement, qu’il en soit remercié parce que le succès de ce type de manifestation était loin d’être assuré.

Eh bien on peut dire que le succès a été au rendez-vous. Vingt candidats se sont présentés, répartis en quatre catégories d’âge, qui ont été encouragés par un public aussi nombreux que la salle de l’Orangerie pouvait en contenir. Ils ont testé leurs connaissances au cours de quatre épreuves, dans une ambiance à la fois studieuse et festive : la dictée traditionnelle, l’épellation de mots, la transcription d’un texto et la construction du mot le plus long possible à partir de lettres imposées. Le gagnant de chaque catégorie s’est vu remettre une tablette, et tous les participants ont reçu un cadeau de consolation bien mérité.

Compte tenu de mon passé professionnel et de l’importance que j’accorde à l’orthographe — non pas par respect de l’Académie mais à cause de la nécessité vitale de la bonne communication entre les êtres (que le lecteur comprenne vraiment ce que l’auteur a voulu exprimer et non pas autre chose) —, j’ai été heureux de participer au jury qui a procédé à la correction des épreuves.