Clôture de la semaine bleue : 411 personnes n’étaient pas à la noce

A Soisy comme dans le reste du pays, la « semaine bleue » est attendue avec impatience par bon nombre de nos seniors. Si l’existence même de ce genre d’événement me fait personnellement surtout m’interroger sur ce que l’on fait les 51 autres semaines de l’année, nulle commune ne peut rester inactive cette semaine-là.

Comme tous les ans, à Soisy la semaine bleue s’est clôturée dimanche par un immense banquet à la salle des fêtes. 417 personnes réunies pour un repas festif ponctué de quelques numéros de cabaret. Si la partie gastronomie et service a été assurée de manière impeccable par les services municipaux, la toujours aussi déplorable acoustique de la salle des fêtes a transformé la partie « chanson française » en jeu de massacre. Plus de quinze ans que ce défaut est connu et reconnu, et quinze ans d’inaction. Jusqu’à quand ?

Par ailleurs, si on peut apprécier l’humour du maire quand il évoque dans son discours « les couples qui s’engagent à la légère », je continue de trouver du plus mauvais goût de profiter de cette occasion pour célébrer les noces d’or de ceux qui ont atteint leurs cinquante ans de mariage dans l’année. Cette fois-ci, cadeaux et mise en lumière de deux couples fêtant leurs noces d’or et un ses noces de diamant. Sans se soucier de tous ceux qui étaient présents et qui pensaient à leur conjoint avec qui ils ne connaîtraient jamais ce bonheur du fait de sa disparition prématurée. Indélicatesse difficilement pardonnable.

 

 

 

Silence retentissant des élus de droite au colloque sur les nuisances aériennes

Nombreux sont les Val-d’Oisiens qui pourront se dire « à quoi ça sert de faire encore une réunion sur les nuisances aériennes, de toutes façons on a toujours autant d’avions au-dessus de la tête » et on peut les comprendre. Cependant, bien des choses intéressantes ont été dites lors du colloque qui s’est tenu le 12 octobre dans l’hémicycle du conseil régional après une encourageante introduction de Pierre Serne, vice-président du conseil régional en charge des transports, et un message de Nicolas Hulot rappelant la nécessité de taxer le kérozène sur les vols intérieurs.

Un peu dommage en revanche que l’Advocnar, malgré un dossier très bien étayé, ne réclame plus un couvre-feu total mais simplement une réduction de moitié des vols de nuit. Avec optimisme toutefois nous pourrons la considérer comme une étape. Quelque peu regrettable également que le Cirena ait fait un long plaidoyer pour la « descente douce » sans dire que cette approche ne bénéficiait en fait qu’à une minorité de riverains.

Ensuite heureusement les Amis de la Terre ont abordé les problèmes de fond sur l’organisation de nos sociétés et rappelé quelques « évidences » qui méritaient toutefois de l’être comme par exemple que les trains devaient remplacer les avions et non pas servir à remplir les avions. Egalement des interventions décrivant le travail d’Airparif et les bâtons dans les roues qui lui sont mis (interdiction de mesurer sur la plate-forme, baisse des deux tiers de la subvention du conseil général du Val-d’Oise) et des scientifiques et sociologues donnant de passionnantes explications sur le « bruit mesurable » et sur le « bruit ressenti ».

Plusieurs élus — parlementaires, conseillers généraux et régionaux — PS et EELV étaient présents. En revanche la droite n’était représentée que par un ou deux conseillers municipaux, montrant bien là une fois encore qu’elle préfère l’économique à l’humain. Après ça, Luc Strehaiano osera-t-il encore répéter que les nuisances aériennes ne sont ni de droite ni de gauche ?

 

Impôts à Soisy : la théorie selon Luc Strehaiano, la pratique selon les habitants

Il y a une antienne que nous répète le maire de Soisy chaque année à l’occasion du vote des taux des impôts locaux, c’est que « à Soisy les taux sont parmi les plus bas des villes de même strate ». Or, le tableau publié hier par le Parisien concernant les impôts locaux des 34 villes du Val-d’Oise de plus 10.000 habitants apporte un tout autre éclairage.

Pour la taxe d’habitation — qui est celle qui est payée par tout le monde —, le taux est effectivement assez bas : 13,69 %. Encore que l’on trouve cinq villes dans le département où le taux est encore plus bas : Saint-Ouen-l’Aumône, Vauréal, Jouy-le-Moutier, Cergy et notre voisine Saint-Gratien.

Mais là où cela devient beaucoup plus intéressant, c’est lorsqu’on examine le montant moyen, en euros sonnants et trébuchants, payé par chaque foyer fiscal : 776 €. Et là c’est un des montants les plus élevés du département, seules Montmorency et L’Isle-Adam ramenant une somme plus élevée dans leurs caisses !

Comment cela peut-il se faire ? Cela tient évidemment à l’estimation de la valeur locative des biens qui est donc très élevée, malgré la proportion de 24 % d’habitat social. Qui est responsable de cette estimation, qui paraît disproportionnée ? Peut-être pas le maire, mais c’est quand même dans les caisses de la Ville que rentre tout cet argent qui sort du porte-monnaie des Soiséens.

Alors, il y a au moins une légende qui aura fait son temps : nous savons maintenant que Soisy est une ville où la taxe d’habitation est particulièrement élevée, pour en plus des prestations municipales minimales.

 

 

La position d’EELV Vallée de Montmorency pour les élections municipales

Lors de sa dernière réunion, le groupe EELV Vallée de Montmorency que j’ai le plaisir d’animer a précisé sa position quant aux élections municipales à venir. Rappelons que ce groupe est souverain en ce qui concerne les élections municipales, et que son périmètre recouvre exactement celui de la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency (Cavam), y compris Enghien qui doit nous rejoindre le 1er janvier 2014.

La communauté d’agglomération étant maintenant l’échelle pertinente pour mettre en place des projets touchant vraiment la vie des citoyennes et des citoyens dans leur quotidien, nous souhaitons qu’il y ait un accord global entre toutes les forces de gauche et écologistes au niveau de la communauté d’agglomération.

Sans que cela soit exhaustif, cet accord devra faire le constat de fortes convergences de vue sur au moins les sujets suivants :
— l’Avenue du Parisis (BIP) ;
— la vidéosurveillance ;
— un plan mobilité privilégiant les transports collectifs et les circulations douces ;
— la gestion des déchets ;
— la limitation des nuisances aériennes.

Cet accord devra également prévoir une juste répartition de la place des différentes composantes, en particulier pour les têtes de listes municipales et les conseillers communautaires.

S’il n’était pas possible d’arriver à un accord global au niveau de la communauté d’agglomération, un accord particulier dans telle ou telle ville de la communauté n’aurait évidemment pas de sens, et dans ce cas EELV présenterait le maximum de listes autonomes dans les villes de la Cavam.

 

Tout est bon pour piéger les clients des grandes surfaces

S’il est bien un principe que tous les consommateurs de tous âges et de toutes conditions ont intégré dans leur for intérieur, c’est que « plus on achète en grande quantité moins cela revient cher ». Avec ce principe en tête, quand on va faire les courses pour la semaine dans la grande surface voisine, on a naturellement tendance à prendre l’article de notre choix dans le conditionnement le plus important, surtout pour les produits non périssables.

Eh bien quelle erreur, au moins à notre Auchan de Soisy ! Par exemple, une grande marque de lessive en doses, avec exactement le même adoucissant intégré à chaque fois : — 8, 10 € la boîte de 21 doses, soit 0,38 € la dose ;
— 12,99 € la boîte de 32 doses, soit 0,4059 € la dose ;
— 18,30 € la boîte de 40 doses, soit 0,4575 € la dose !
Comble de l’ironie, en prenant deux boîtes de 21 doses vous paierez moins cher qu’en prenant une boîte de 40 doses tout en ayant plus de produit !

Bien sûr, Auchan pourra toujours argumenter que l’information est donnée, et que les prix unitaires sont indiqués sur les étiquettes. Mais en tellement plus petit que le prix de l’article ! Et en admettant que l’étiquette soit bien en face de l’article — ce qui est loin d’être toujours le cas — car on a vite fait de confondre avec un article presque similaire mais avec un parfum différent qui s’est un peu décalé dans le rayon…

Nous sommes nombreux à faire l’essentiel de nos courses en grande surface parce que nous pensons que c’est plus simple et que cela revient moins cher. Mais souvent, avec en plus les dates de péremption pour les produits frais à surveiller de près, c’est un vrai parcours du combattant avec des pièges potentiels à chaque détour de gondole !