Les contradictions du président du conseil général

Que le maire de Montmorency, François Detton, procède à l’inauguration d’aménagements importants qui ont été effectués dans une école de sa ville — même si l’école Pasteur est loin d’être flambant neuve comme le titre le Parisien de ce dimanche —, c’est normal.

En revanche, que venait faire le président du conseil général, Arnaud Bazin, à l’inauguration de cette école élémentaire ? Alors que la veille, en séance plénière du conseil général, il avait prétexté que l’école élémentaire ne faisait pas partie des compétences du département pour supprimer la subvention accordée jusqu’ici au musée de l’Education de Saint-Ouen-l’Aumône…

 

 

Là où Arnaud Bazin passe, l’herbe ne repousse plus

Le Parisien du 4 janvier nous a appris que les associations de défense de l’environnement (Haut Val-d’Oise Ecologie, Val-d’Oise Environnement, Amis de la Terre) avaient été déboutées par le tribunal administratif de Pontoise de leur recours contre la déclaration d’utilité publique du projet de zone d’activité commerciale du Chemin-Herbu à Persan.

Utilité publique ? Alors qu’il y a pas loin d’une dizaine de friches industrielles à Persan ? Alors que cette ZAC sera juste de l’autre côté de la route de la zone commerciale de Chambly ? Alors que 55 hectares de terres agricoles — qui sont la richesse de demain — vont être détruites ?

Ayant été le candidat d’EELV aux dernières élections cantonales à Persan, j’ai été particulièrement horrifié par ce que le maire Arnaud Bazin avait fait de sa ville et effrayé par le fait qu’il devienne président du conseil général, craintes confirmées quand on voit ses positions sur le BIP ou le triangle de Gonesse. Là où Arnaud Bazin passe, l’herbe ne repousse plus. Dans le Val-d’Oise, A. Bazin ne signifie plus Arnaud Bazin mais Attila Bazin…

Photos prises à Persan en février 2011