Le tragique accident mortel qui a eu lieu la semaine dernière rue du Jardin-Renard à Soisy nous interpelle, une fois de plus, sur la façon dont est conçu l’espace public.
Parce que, entre le 1er janvier et le 5 mars de cette année, il y a eu 11 tués sur les chaussées val-d’oisiennes, chiffre en nette augmentation par rapport aux années précédentes. Et, surtout, parmi ces 11, si il y a 3 automobilistes, il y a aussi 5 deux-roues et 3 piétons. C’est-à-dire que ce sont les plus vulnérables qui font surtout les frais de cette hécatombe.
Ce qui, d’une certaine façon, n’est guère étonnant. Mais, là où cela devient révoltant, c’est que, en ville, tout continue à être pensé en fonction de l’automobile. Cela est particulièrement vrai à Soisy où la loi sur l’air permettant de développer les circulations douces continue d’être superbement ignorée par le maire. Le 23 mars, c’est l’occasion de dire stop à cette vision aussi mortelle que dépassée, et de dire que nous voulons une autre façon de vivre notre ville.