Lors de son premier mandat de maire de Soisy (1995-2001), Luc Strehaiano était contre le BIP. Lors de son second mandat (2001-2008), il était pour le BIP. Et, depuis le 25 septembre dernier et les propos ambigus qu’il a tenus lors de la réunion publique d’information sur le BIP (devenu avenue du Parisis), on ne savait plus quelle était sa position. Suite aux questions que je lui ai posées, nous avons eu quelques éclaircissements lors du conseil municipal du 20 décembre.
En fait, ce qui l’embête dans le projet du conseil général, ce sont les voies supplémentaires qui ont été ajoutées pour le bus à haut niveau de service (BHNS) ainsi que les pistes cyclables et les voies piétonnes. Si l’on y ajoute les voies de dégagement nécessaires, il considère que le tout occupe une emprise considérable, ce qui n’est pas faux.
Il a donc fait voter une délibération émettant un avis défavorable au projet présenté par le conseil général (ce qui ne manquera pas d’étonner quand on sait qu’il est le n° 2 du conseil général). Mais dans cette délibération, il est dit aussi que « l’avenue du Parisis peut être une chance et une opportunité pour notre commune » et que le conseil municipal « redit sa détermination de rechercher des solutions visant au délestage des voies principales de Soisy-sous-Montmorency par rapport à la circulation de transit amenée par le BIP ».
Des solutions visant à améliorer la fluidité des voies principales de Soisy il en existe, comme celles que j’ai proposées lors de la réunion publique du 25 septembre. Mais, avec les explications verbales qu’il a données, on sait maintenant quel est le BIP dont rêve le maire de Soisy : une 2 × 2 voies sans BHNS et sans circulations douces !
Ne percevant pas le piège, les 4 élus socialistes ont voté pour la délibération avec la majorité de droite, j’ai été le seul à voter contre. Heureusement, dans le même temps à Deuil-la-Barre, c’est toute la gauche (PS-EELV-FDG) qui votait contre une délibération similaire.