Tout en émettant un auto-satisfecit quant à son action, le président du Conseil val-d’oisien du développement durable (CVDD), Michel Montaldo, a regretté « le manque d’intérêt de la presse et le manque d’intérêt des étudiants » pour les travaux de ce conseil lors de la présentation du rapport d’étape de son activité lors de la séance plénière du conseil général de la semaine dernière.
Mais, malgré la qualité de la plupart des personnalités participant à ce conseil, comment s’intéresser à ses travaux vu les contraintes définies par l’autorité politique ? D’une part, on ne lui demande pas de s’occuper des problèmes d’aujourd’hui, mais de faire des projections à l’horizon 2030 ; d’autre part, on ne lui demande pas quelles mesures il serait nécessaire de prendre pour cesser de contribuer au réchauffement climatique, mais quelles mesures il faudra prendre pour s’adapter au changement climatique ! Autrement dit, on ne veut surtout pas que le CVDD puisse avoir une influence sur la politique menée par le conseil général !
M. Montaldo, prenez la décision que le CVDD doit proposer les mesures qu’il faut prendre tout de suite pour répondre à l’urgence écologique, et vous verrez que de nombreux Val-d’Oisiens s’intéresseront à vos travaux…