Je ne m’étendrai pas aujourd’hui sur les tours de passe-passe qui consistent à financer des travaux pour Soisy en augmentant les impôts que devront payer les Soiséens par l’intermédiaire de structures où le maire de Soisy a un rôle déterminant tout en claironnant partout que la ville de Soisy n’augmente pas les impôts. Il s’agissait du conseil général hier pour la rue de Montmorency, il s’agit du syndicat intercommunal Siereig aujourd’hui pour le boulevard d’Andilly.
Non, le plus gênant dans la délibération qui a été votée hier soir au conseil municipal c’est bien que, une fois de plus, des travaux de requalification d’une voie de notre ville seront menés au mépris de la loi sur l’air du 30 décembre 1996 (loi Lepage) qui édicte, quand de tels travaux sont entrepris, de prendre en compte les circulations douces, en particulier de prévoir des pistes ou des bandes cyclables.
Rien de tel n’a été prévu, et donc le boulevard d’Andilly rejoindra la triste liste de toutes les voies que le maire a refaites au mépris de la loi depuis qu’il est en place : l’avenue Kellermann, l’avenue du Général-Leclerc, la rue Carnot, la rue Jean-Mermoz, la rue du Regard, sans parler de toutes les rues du Clos-Giffier. Les quelques mètres qui ont été réalisés à Soisy depuis 1995 (rue Bleury, rue du Docteur-Schweitzer) l’ont été par le département. C’est triste, en 2013, d’avoir un maire qui raisonne comme si on était encore au XXe siècle…