Les habitants des Noëls premières victimes du projet de BIP

Le maire a répondu il y a quelques jours à mon courrier lui demandant de procéder à une étude dans le but de permettre le stationnement des voitures sur le terrain vague au bout de l’avenue Voltaire. Il fait une réponse qui a l’air très argumentée mais qui en fait est destinée à noyer le poisson et à masquer les raisons réelles de son refus.

Il met d’abord en avant qu’il a créé 255 places supplémentaires dans le quartier, portant ainsi à 426 le nombre de stationnements disponibles. Sauf qu’une bonne part de ces 255 places ne sont pas des créations, mais en fait une privatisation de places qui jusqu’alors étaient publiques !

Il met ensuite en avant une lutte nécessaire contre les épaves (qui pourrait toutefois s’effectuer autrement) et invite les habitants à louer à France Habitation les places de parking dont ils disposaient jusqu’ici gratuitement ! Enfin, il veut faire croire que ma proposition reviendrait à faire payer à tous un parking qui ne bénéficierait qu’à quelques-uns, alors que cela profiterait d’abord aux commerçants du quartier, donc à tous puisqu’il est vital que ces commerces puissent vivre…

La vraie raison de ce refus c’est tout simplement, comme il l’a annoncé lors de sa dernière conférence de presse, c’est que M. Strehaiano va relancer les études pour réaliser l’Avenue du Parisis (BIP) et que le terrain proposé pour le stationnement se trouve sur les emprises du BIP. On comprend qu’il n’ait pas envie d’aménager un parking à un endroit où il va bientôt faire passer une autoroute !

 

Une solution simple pour résoudre les problèmes de stationnement dans le quartier des Noëls

Malgré les réponses rassurantes qu’avait faites le maire lors du conseil municipal du 13 octobre suite à mon questionnement, chacun a pu constater que les problèmes de stationnement ne se résorbent guère dans le quartier des Noëls. Alors qu’il y a une solution simple qui vient tout naturellement à l’esprit des habitants : rendre accessible au stationnement le terrain au bout de l’avenue Voltaire qui depuis des années n’est qu’un terrain vague sans utilité.

C’est pourquoi, le 18 janvier, j’ai adressé un courrier au maire lui demandant de procéder à l’étude qui permettrait cette ouverture. Je ne manquerai pas d’informer les lecteurs du blog et les habitants du quartier de la réponse qu’il me fera.

La « résidentialisation » des Noëls perturbe la vie du quartier

Mises en place depuis déjà de longs mois, les grilles qui enserrent désormais les bâtiments du quartier des Noëls se sont refermées avant les vacances d’été. Assez logiquement, un certain nombre de locataires de France Habitation n’ont pas voulu payer pour les places de parking qu’ils avaient jusqu’alors gratuitement. De ce fait, de nombreuses places à l’intérieur de l’espace grillagé restent désespérément inoccupées, de jour comme de nuit.

Avec bien sûr la conséquence immédiate qu’on ne trouve plus aucune place de stationnement dans les rues alentour restées en accès libre, ce qui a un effet fortement négatif sur l’activité des commerçants de l’avenue Voltaire, alors que le maintien de ces commerces est une condition essentielle pour que ce quartier reste vivant.

C’est pourquoi, lors du conseil municipal du 13 octobre, j’ai officiellement demandé au maire ce qu’il pensait faire pour remédier à cette situation. Il m’a fait une réponse qui se voulait rassurante, comme quoi de nouveaux locataires allaient prendre les places de parking qui leur étaient attribuées et donc libérer les places extérieures ; qu’il allait créer 10 places avec parcmètre au début de l’avenue Voltaire ; et que — surprenante affirmation qui se révèle être fausse — les stationnements en épi de l’avenue Voltaire sont en zone bleue.

Si je ne doute pas du désir du maire de maintenir une activité commerciale dans ce quartier, je suis plus réservé sur ses moyens pour y parvenir. Et je trouve que nous avons là une nouvelle preuve que la privatisation d’espaces collectifs qui jusque-là étaient de fait publics apporte beaucoup plus d’inconvénients que ses supposés avantages.

 

Des arbres abattus aux Noëls malgré les promesses

Avenue de Bretagne

Lors des réunions d’information qui avaient eu lieu avant les travaux de « résidentialisation », il avait été dit tant par la Mairie que par France Habitation que seuls seraient abattus les arbres qui étaient gênants pour les travaux et que, de toutes façons, ils seraient replantés après.

Mais chacun a pu constater que de nombreux arbres, qui ne gênaient absolument pas, ont été abattus aussi. Paraît-il qu’ils étaient malades ! C’est effectivement ce qu’on dit à chaque fois qu’ont lieu des abattages injustifiés. Toujours est-il que maintenant les Noëls ont vraiment changé d’aspect, avec partout des grilles infranchissables qui ont remplacé les arbres.

Et, la première partie de la promesse n’ayant pas été tenue, la seconde partie concernant le replantage de nouvelles essences le sera-t-elle ?