Adieu PS, je t’aimais bien…

En ces temps électoraux difficiles, on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine satisfaction à l’annonce des résultats de la primaire organisée par les socialistes : le fait que Manuel Valls, qui n’a jamais été de gauche, ne réunisse même pas un tiers des suffrages sur son nom et arrive derrière Benoît Hamon, a quelque chose de rassurant sur l’état réel de ce que j’ose encore appeler le « peuple de gauche ».

Cette primaire signe vraisemblablement l’acte de décès du PS et, vu ce qu’il est devenu, ce ne peut être que salvateur. Depuis 1905 le Parti socialiste a fait de grandes choses avec entre autres Léon Blum et le Front populaire, puis François Mitterrand avec l’abolition de la peine de mort et Michel Rocard avec les révolutions RMI et CSG, et jusqu’à Lionel Jospin qui a relancé le processus émancipateur de réduction du temps de travail et arrêté le surgénérateur nucléaire Superphénix. Mais, malgré les étiquettes, ce PS-là n’était plus au gouvernement.

Et si les cartes ont été brouillées au point qu’on ne distingue plus guère la différence entre la gauche et la droite, on peut quand même aujourd’hui distinguer deux catégories de responsables politiques : ceux qui font de la politique d’accompagnement — c’est-à-dire en fait qui laissent les puissances financières transnationales faire comme bon leur semble — et ceux qui, conscients de l’injustice sociale et de la finitude de la planète, mettent toutes leurs forces à faire de la politique de transformation.

Dans la catégorie de ceux qui font de la politique d’accompagnement les nuances sont infimes entre Valls, Macron ou Fillon. De l’autre côté, et c’est pour ça que le PS a fini d’exister, se trouvent Hamon, Montebourg, Mélenchon et nous-mêmes à EELV. Nous avons certes des sujets de désaccord. Mais nous avons conscience des vrais problèmes et nous parlons la même langue, donc l’avenir n’est pas forcément complètement noir pour les générations futures.

 

2017, l’année où on arrête les choses absurdes ?

20170105_145945En ce début d’année où sont prises de bonnes résolutions, je suggère à notre bonne ville de Soisy-sous-Montmorency d’arrêter les réglementations absurdes, qui sont symbolisées par l’implantation récente de ces deux panneaux rue de Montmorency : panneau « fin de zone 30 » pour, 10 mètres plus loin, mettre un panneau « zone 30 ». Le maire veut-il nous inciter à rouler à 50 juste pour la traversée du carrefour protégé par un stop ?

De plus, s’il fallait effectivement prendre des mesures pour réduire la vitesse sur cette voie, ce n’est pas la bonne solution qui a été choisie. Il aurait été beaucoup plus judicieux, efficace et moins contraignant de mettre des passages piétons à chaque intersection et de rappeler la priorité à droite, qui n’est jamais respectée dans le sens de la descente.