La liste « Soisy Demain », un danger pour la démocratie locale

Après une invalidation et une démission c’est donc le troisième de la liste, Amédée Desrivières, qui depuis mars 2016 représente au conseil municipal les électeurs qui avaient voté « Soisy Demain » lors des dernières élections municipales. A ce titre, il fait partie des élus que l’on classe ordinairement dans l’opposition. Mais son opposition n’aura pas duré longtemps.

Il a effectivement pris la parole lors du conseil municipal du 29 septembre 2016 pour demander à ce qu’il y ait une discussion plus approfondie sur le projet de réalisation d’une résidence de services avenue du Général-de-Gaulle mais il a voté contre l’amendement de demande de report que j’ai proposé ! seuls les socialistes votant pour. Depuis, il est aussi silencieux que le sont tous les membres de la majorité municipale.

Attitude dont chacun peut se rendre compte puisque, dans l’espace réservé aux élus minoritaires dans Soisy Magazine et dans Soisy Infos, soit il laisse son espace blanc soit il n’a de cesse de remercier le maire et la majorité municipale pour leurs réalisations. Mais il a fait encore plus fort dans le dernier numéro de Soisy Magazine puisque son seul propos est de critiquer de façon fort sévère les élus minoritaires du groupe « Soisy pour Tous »…

Je suis loin de partager toutes les critiques du groupe « Soisy pour Tous » et surtout leur façon de les exprimer. Mais au moins sont-ils dans leur rôle de groupe d’opposition, les Soiséens jugeront le moment venu si c’était la bonne façon de faire ou pas. Alors que profiter des maigres droits qu’ont les élus minoritaires pour tresser des couronnes à la majorité ou attaquer les autres élus minoritaires, c’est trahir les électeurs qui ont voté pour sa liste, c’est pervertir la démocratie, c’est la décrédibiliser aux yeux des citoyens.

Pour le respect des Soiséens, M. Desrivières devrait démissionner de son mandat de conseiller municipal et laisser sa place à quelqu’un qui joue vraiment le rôle qu’on attend de lui, ou à tout le moins annoncer clairement qu’il rejoint la majorité municipale et renonce à son statut d’élu minoritaire.

 

La sécurité publique au conseil municipal du 17 novembre

L’ordre du jour initial du conseil municipal du 17 novembre était bien mince, quasiment que des points techniques n’appelant pas vraiment débat. A la notable exception d’une modification du règlement intérieur du conseil municipal, où les socialistes de Soisy pour Tous se sont déchaînés pour arriver à réduire l’expression des autres groupes minoritaires dans la nouvelle formule de Soisy Infos.

C’est pourquoi, regrettant que des sujets aussi importants que la sécurité publique ne soient jamais débattus en conseil municipal, j’ai utilisé l’actualité pour poser une question diverse au maire : je lui ai demandé ce qu’il pensait de l’armement des polices municipales parce que c’est une éventualité qui revient de plus en plus souvent dans les débats, et quelle était sa position sur le phénomène des « Voisins vigilants » dont il semblerait que quatre communautés se soient créées à Soisy.

Une fois n’est pas coutume, je dois avouer que j’ai été plutôt rassuré : Luc Strehaiano a déclaré entre autres que, depuis la création de la police municipale il y a une quinzaine d’années, il avait étudié tous les rapports des incidents qu’avait eus à traiter la police municipale et qu’il n’y en avait eu aucun où son armement éventuel aurait arrangé les choses, et de même avec tout ce qu’il a eu à connaître en temps que président de la Cavam puis de Plaine Vallée. Tout en nous informant que cette position n’était pas forcément partagée par tous les maires de la communauté d’agglomération, entre autres Montmagny et Saint-Brice, et que ces différences étaient un réel problème.

De même concernant les « Voisins vigilants » : à sa demande il a reçu une de ses représentantes, mais il a décliné son offre d’acheter le kit proposé par cette société. Car, comme il l’a fait remarquer, il s’agit là d’une société — donc à but lucratif — et non d’une association, et il pense que c’est le devoir de chaque citoyen responsable de signaler tout événement anormal à la police nationale ou à la police municipale, ce avec quoi je suis bien d’accord.

 

Conseil municipal de rentrée agité

Dans les annonces faites par le maire en début de conseil, nous avons appris que, suite à une action judiciaire du groupe Soisy pour tous, il y aurait désormais une tribune des élus minoritaires dans Soisy Infos, la lettre mensuelle de la mairie. C’est un aboutissement logique, j’avais moi-même entamé cette procédure en 2008, dont j’avais été débouté uniquement pour des raisons de forme. Je m’interroge toutefois sur ce désir ardent des socialistes à s’exprimer, alors qu’ils n’ont absolument donné aucune information sur leur blog pendant deux ans…

Mais le sujet qui a cristallisé toutes les tensions fut le point 6, où il s’agissait de vendre le terrain Filloux (à l’angle des avenues du Général-de-Gaulle et du Général-Leclerc) à la société Demathieu et Bard Immobilier pour y construire une résidence de services haut de gamme pour seniors. Tous les groupes minoritaires ont dénoncé le manque de concertation autour d’un projet d’une telle importance : les convocations aux commissions urbanisme et environnement ont été envoyées dans des conditions très critiquables, il n’y avait aucun document disponible à la commission des finances, et les premiers éléments concrets ont été dévoilés cinq jours avant la tenue du conseil municipal, alors que tout était déjà ficelé. J’ai déposé un amendement pour que l’examen de ce projet soit reporté au prochain conseil municipal, amendement qui a évidemment été repoussé. Il y aura certainement prochainement beaucoup à dire, sur le fond, à propos de ce projet.

Outre le problème de fond posé par la construction de ce type de résidence, on se désole de cette esthétique tape-à-l'oeil peu adaptée au centre-ville de Soisy
Outre le problème de fond posé par la construction de ce type de résidence, on se désole de cette esthétique tape-à-l’oeil peu adaptée au centre-ville de Soisy

Enfin, j’avais évidemment usé de mon droit de poser une question au maire lors du conseil municipal, afin d’avoir une réponse officielle sur les dépôts sauvages qui se sont produits sur les terrains de la plâtrière Vieujot. Le maire déclare ne rien pouvoir faire d’autre que saisir la préfecture, ce qu’il a fait. Même si je trouve ça un peu minimaliste comme action, la bonne nouvelle c’est que ces dépôts sauvages avec leur va-et-vient incessant de camions ont cessé vers la mi-septembre. C’est donc la preuve que les explications données par le propriétaire comme quoi il s’agissait de remblayer des galeries ne sont pas crédibles. Et la question de la remise en état de la zone avec le remplacement de la végétation détruite reste entière, qu’il faudra donc suivre avec la préfecture, en lien avec Val-d’Oise Environnement et les Amis de la Terre.

Échos du conseil municipal du 26 mai 2016

Pas d’événement saillant à ce conseil municipal du 26 mai qui est dans la continuité des précédents. Les socialistes de Soisy pour Tous ont bataillé pendant une heure sur des modifications mineures du règlement intérieur du conseil municipal. Si j’ai apporté mon soutien à leur demande qu’un conseiller municipal minoritaire puisse faire inscrire une question à l’ordre du jour, le reste n’était que pinaillages difficilement compréhensibles.

Les modifications apportées aux plans du futur espace culturel ont été validées à l’unanimité par le conseil. La principale nouvelle information est qu’il est prévu de créer un café-bar faisant de la restauration rapide à proximité, sur l’emplacement de l’actuelle miroiterie, ce qui paraît judicieux.

Le conseil s’est également inscrit dans la mode actuelle d’installer des ruches municipales, par convention avec un apiculteur. C’est évidemment une excellente chose, ne serait-ce que du point de vue pédagogique. Mais il conviendrait aussi que, dans le même temps, il ne soit pas continué à autoriser l’épandage des produits néonicotinoïdes tueurs d’abeilles. Or, sur les cinq sénateurs du Val-d’Oise, seul Hugues Portelli a voté pour l’interdiction, l’abstention des trois sénateurs « de gauche » étant particulièrement pitoyable.

Et, en fin de conseil, nous avons appris que les socialistes locaux avaient engagé depuis le début du mandat neuf procédures en contentieux contre la Ville. Ça donne toujours du travail aux avocats…

Echos du conseil municipal du 17 décembre

Après l’installation de Chantal Louison au conseil municipal en remplacement d’Alain Ananian qui a été déclaré inéligible (sans qu’on en connaisse la raison), le maire a fort judicieusement proposé que la question numéro 9 soit traitée en premier, par égard à la vingtaine de personnes dans le public qui s’étaient déplacées pour cette question.

Celle-ci concernait l’achat d’une maison au 49 de la rue Jean-Mermoz, avec l’intention d’y installer l’antenne locale des Restos du cœur. Tant pour les bénéficiaires que pour le voisinage, ce projet n’était pas bon, ce qui  expliquait la mobilisation des habitants du quartier. Le fait que le maire fasse cette proposition de changement de l’ordre dans l’ordre était de bon augure et, effectivement, les interventions de Soisy pour Tous et moi-même ont été inutiles, le maire ayant déjà pris la décision — en se ménageant une porte de sortie honorable sans avoir l’air de céder sous la pression — de renoncer à ce projet. Cette maison servira finalement à loger du personnel communal.

Le gros morceau de ce conseil était en fait l’adoption du budget 2016, au sujet duquel le PS a jugé utile de poser plein de questions techniques d’un intérêt très relatif. La démarche est d’autant plus étonnante que, finalement, ils se sont abstenus sans explications au moment du vote, alors que normalement le vote « contre » le budget est un des principaux actes constitutifs de l’opposition. De ce vote on pourrait conclure que je suis la seule réelle opposition à Soisy, ce qui, sur les problèmes de fond, paraît de plus en plus évident.

En revanche j’ai été suivi par Chantal Louison et Soisy pour Tous quand je me suis abstenu sur le calendrier d’agenda d’accessibilité programmée pour l’accessibilité aux bâtiments communaux en faisant le constat — semblant donc partagé — que la ville de Soisy n’a jamais été à la pointe en matière d’adaptation aux handicaps.

Enfin, suite à la question que j’avais fait rajouter sur le syndicat Emeraude, il semble que nous pourrons avoir à partir de l’année prochaine en zone pavillonnaire une collecte séparée des déchets fermentiscibles, ce qui est une bonne nouvelle à condition que ceux-ci soient traités correctement par le futur prestataire.

 

Le PS de Soisy en phase avec la logique libérale du gouvernement

Pas de décisions importantes lors de ce conseil municipal du 5 février, mais la confirmation d’un certain nombre d’orientations politiques, par exemple avec la continuation du recours à la sous-traitance pour le ménage des bâtiments communaux, le conseil municipal devant valider les conclusions de la commission d’appel d’offres.

Pour ma part, j’ai rappelé mon opposition au recours à la sous-traitance — même quand elle s’habille du doux nom d’« externalisation » — pour des tâches qui peuvent être effectuées par du personnel communal. On constate en effet que le recours massif à cette pratique par tous les agents économiques et toutes les collectivités territoriales a grandement contribué à un nivellement par le bas des salaires et des conditions de travail, ainsi qu’à une moindre protection juridique et sociale. Si une collectivité a l’impression, sur le moment, de faire des économies et donc une bonne affaire, au final quand le recours au procédé est généralisé, c’est toute la société qui est perdante avec un délitement des solidarités et du lien social, avec tous les risques d’explosion que cela ne manquera pas de susciter tôt ou tard.

Les socialistes de Soisy pour Tous ont voté sans broncher ce recours à la sous-traitance, complètement dans la philosophie de la loi Macron qui est en train de détricoter le Code du travail. Alors que certains militants socialistes essayent, pied à pied, de sauver l’honneur de leur parti en luttant contre la dérive libérale du gouvernement symbolisée entre autres par cette loi, on ne peut que constater et regretter que ce n’est pas le cas de ceux de Soisy…

Dix-neuf ans après, la construction d’un espace culturel est de nouveau votée par le conseil municipal

Il y a presque 20 ans, le 8 décembre 1995, le conseil municipal votait solennellement un plan quinquennal « concrétisant les engagements politiques de la liste majoritaire Soisy Avenir » et comprenant entre autres la mobilisation de 11 millions de francs pour la construction de la première tranche d’un centre culturel.

Bien que la liste majoritaire Soisy Avenir conduite par Luc Strehaiano ait été à chaque fois reconduite depuis, aucun centre culturel n’est pour autant sorti de terre, comme chaque Soiséen a pu le constater…

Rebelote au conseil municipal de ce jeudi 18 décembre, où le conseil municipal était invité à se prononcer sur une autorisation de programme de 24 millions d’euros courant de 2015 à 2018 pour la construction de l’espace culturel, ainsi que sur les demandes de subvention aux différents organismes susceptibles d’en accorder. Il semblerait cette fois que les intentions de Luc Strehaiano soient un peu plus solides, et j’ai évidemment voté pour cette autorisation de programme. En revanche, le groupe socialiste s’est abstenu sans donner aucune explication, absence de motivation qui laisse pantois sur leurs raisonnements et leur fonctionnement…

Par ailleurs, alors que nous sommes actuellement à un peu plus de 24 % de logements sociaux, nous avons appris que, avec le « conventionnement » d’un certain nombre de logements existants, Soisy ne serait pas réellement concernée par la loi Duflot prescrivant le taux de 25 % de logements sociaux par commune.

Ont également été votées lors de ce conseil des motions pour demander que ne soit pas réduite la taxe sur le transport aérien permettant de financer les travaux d’insonorisation des riverains et pour demander une interconnexion de la ligne H du Transilien avec les nouvelles lignes du Grand Paris Express à hauteur de Saint-Denis-Pleyel.

La politique spectacle fait flop au conseil municipal

Je ne tenais pas à parler du conseil municipal du 26 juin, tant le spectacle offert par les socialistes fut pitoyable, mais le fait que leur prestation ait trouvé quelque écho dans le Parisien du 8 juillet m’oblige à apporter quelques précisions.

Le groupe Soisy pour Tous avait déposé non pas 16 amendements au projet de règlement intérieur du conseil municipal comme l’indique le Parisien, mais 30, pour un texte comprenant 35 articles, c’est-à-dire quasiment un amendement par article… Si quelques-uns avaient leur pertinence, la plupart étaient surréalistes et n’avaient vraisemblablement comme objectif que de vouloir montrer qu’ils étaient combatifs en faisant de la politique spectacle, mais avec comme seul effet réel de faire perdre leur temps aux 33 membres du conseil municipal, ce que le maire a refusé.

S’ils n’ont pu défendre un par un leurs amendements, les socialistes ont quand même pu largement s’exprimer sur ce projet de règlement intérieur, comme je l’ai fait moi-même. Pour tenter d’être efficace il faut cibler ses buts, et j’ai simplement évoqué le problème de la confidentialité des travaux des commissions et le problème de l’expression des élus minoritaires dans les publications municipales, sujet sur lequel les socialistes sont revenus à la charge en disant qu’ils étaient d’accord avec moi ! Effectivement, n’avoir droit qu’à quelques lignes tous les six mois quand le maire a droit à quatre pages tous les mois est un réel souci, et il aurait mieux valu que tous les groupes minoritaires unissent leurs efforts sur ce seul point plutôt que de faire cavalier seul sur tout et n’importe quoi.

Il était par ailleurs particulièrement déplacé de faire remarquer que j’avais été autorisé à défendre un amendement sur l’environnement sans l’avoir déposé dans les délais réglementaires alors que, quoi qu’en dise le règlement intérieur, depuis qu’il est en poste le maire ne s’est jamais opposé à la présentation d’un amendement, ce qui est logique à partir du moment où celui-ci fait sens. Le mien était un ajout à la délibération mettant en révision le plan local d’urbanisme (PLU) afin de renforcer l’obligation à aménager des circulations douces (voies piétonnes et cyclables), et cet amendement a été rejeté aussi bien par la droite que par les socialistes…

Enfin, Laura Bérot ferait bien d’éviter d’évoquer les pratiques staliniennes en parlant des autres, alors que le site de Soisy pour Tous a abondamment usé de la technique consistant à effacer des photos les personnes disgraciées lorsque j’ai quitté ce groupe, pratique stalinienne par excellence.

 

 

L’art (dangereux) d’élever le fait divers en problème politique

Les derniers propos relevés sur le site de la liste Soisy pour Tous, décrivant une «démocratie « about » de souffle » à Soisy, seraient risibles s’ils ne révélaient pas un inquiétant niveau d’analyse politique. Les petites guéguerres entre colleurs d’affiches de camps opposés ont toujours existé, et pour ma part cela fait longtemps que j’ai renoncé à m’y livrer : d’abord pour cesser de gâcher du papier et de l’énergie, et ensuite parce que ce n’est jamais ainsi que l’on fait connaître les idées que l’on défend.

Mais, quand on veut imposer son image sur les murs de la ville comme l’a fait le Parti socialiste ces dernières semaines, il faut accepter le risque d’être recouvert ou décollé, c’est la règle de ce jeu un peu stupide. Qualifier ces méthodes de « peu démocratiques », c’est faire rentrer la démocratie dans un champ d’appréciation où elle n’a rien à faire alors que les dangers qui guettent la démocratie — et il y en a aujourd’hui — ne sont assurément pas là.

Faire tant de bruit autour de choses aussi banales montre une déformation dans la perception des choses qui ne rassure pas sur les capacités des auteurs. Une manière de détourner le débat ? Parce que, en matière de pratiques démocratiques, ceux qui utilisent aujourd’hui le nom de « Soisy pour Tous » ne sont vraiment pas en situation de donner des leçons.

 

Le bon équilibre entre impôts locaux et prestations municipales

Même si elle n’a aucun droit moral sur l’appellation « Soisy pour Tous » et qu’elle cache son appartenance au Parti socialiste, sans doute Laura Bérot sera-t-elle classée à gauche par les observateurs en raison de son opposition à Luc Strehaiano.

Pourtant, si on essaye d’en juger de par sa déclaration de candidature, passé les habituelles phrases passe-partout sans contenu concret, on est quand même un peu surpris de trouver parmi ses propositions un leitmotiv que ne cesse de nous assener la droite depuis des années : la baisse des impôts.

Certes, comme je l’ai moi-même relevé avant que les socialistes s’en aperçoivent et quoi qu’en dise Luc Strehaiano, à Soisy les impôts locaux sont élevés et l’équilibre entre impôt foncier et taxe d’habitation n’est pas satisfaisant. Mais outre le fait qu’il est complètement irresponsable de promettre une baisse d’impôt alors qu’aucun conseiller municipal d’opposition ne peut connaître la réalité de la situation financière de la ville de Soisy, il est pour le moins choquant de coller ainsi aux revendications de la droite.

C’est oublier que l’impôt a pour fonction d’être redistributif et, plutôt que ce genre de promesse démagogique, il serait plus digne d’établir un véritable plan d’égalité des chances en permettant par exemple un réel accès démocratique à l’école de musique et aux activités culturelles en général.