Le narratif Strehaiano

Tout comme maintenant on parle du « narratif russe » pour désigner un récit qui inverse totalement les responsabilités, voulant faire passer les agresseurs pour des victimes et les démocrates pour des nazis, on peut maintenant parler du « narratif Strehaiano », tant ses interventions sont de plus en plus éloignées de la réalité des faits.

Ainsi ce jour son discours à l’occasion de l’inauguration du centre culturel : toute honte bue, il a osé déclarer que, si l’ouverture du centre culturel avait pris du retard, c’était la faute de l’opposition ! Alors que si cette ouverture a effectivement été retardée de 2-3 ans à cause des actions en justice d’un seul élu, Omar Bekare, qui ne représente que lui-même et est en total désaccord avec les autres élus d’opposition, que penser des 25 ans de retard du seul fait des promesses non tenues de M. Strehaiano ?

Ces façons de procéder ne servent jamais la démocratie, démocratie qui, aussi bien du fait des agressions extérieures que des effritements intérieurs, n’est jamais un bien définitivement acquis.

Faire semblant est pire que de ne rien faire

L’événement que l’on vient de me rapporter confirme ce qui devrait être une évidence pour tout le monde : décréter que les vélos peuvent rouler à contresens des voitures sans mettre en place les infrastructures appropriées, c’est mettre les cyclistes en danger.

Depuis 28 ans qu’il est à la mairie, M. Strehaiano n’a procédé à aucun aménagement cyclable et brusquement, parce que c’est devenu à la mode et que d’autres villes font de réels efforts en la matière, le maire prend conscience qu’il ne peut pas rester délibérément à l’écart. Mais, comme il ne veut pas que ça lui coûte, il fait semblant : il se contente de mettre des pictogrammes un peu n’importe comment dans certaines rues mais sans rien modifier à la voirie. Oui, je le dis sans hésiter : le maire de Soisy sera responsable de l’accident qui, hélas, ne manquera pas d’arriver.

Rue Jean-Mermoz

Les feux d’artifice, un plaisir d’un autre temps

Ce samedi 9 septembre, pour la quinzième fois, l’hippodrome de Soisy-Enghien a encore la mauvaise idée de nous infliger un festival du feu d’artifice, qui n’intéressera qu’un public très particulier puisque, contrairement aux feux festifs style 14-juillet qui sont gratuits, celui-ci est payant.

A l’heure où les problèmes liés aux pollutions sont dans tous les discours, organiser un tel festival relève de la provocation : les particules fines rejetées dans l’air, le CO2 émis sont, sur la durée du spectacle, bien supérieurs à ceux émis par la circulation automobile ; les métaux utilisés pour donner les couleurs provoquent des inflammations pulmonaires et, sur la durée, entraînent une importante pollution des sols et des rivières.

En attendant que des mesures soient prises au niveau européen ou national pour réduire drastiquement ce genre de spectacle, que fait le maire de Soisy pour protéger sa ville et ses habitants de tous ces effets nocifs ?

L’impossible, le possible et le bien tard

Lors du conseil municipal du 6 novembre 2014, j’avais fait part de l’intérêt qu’il y avait à créer un contresens cyclable chemin du Parc. Le 23 juin 2016, il m’a été répondu que ce n’était « pas envisageable ».

Par quel miracle ce qui n’était pas envisageable il y a six ans est devenu faisable aujourd’hui ? Toujours est-il que les services techniques viennent d’installer ce panneau en bas du chemin du Parc.

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, même si ça fait plaisir quelque part, il est particulièrement désespérant pour nous écologistes de constater que ce que nous pensions bon pour la planète et ses habitants finit par se faire. Mais tous ces retards à l’allumage risquent de nous coûter très cher. Pour notre petite ville de Soisy-sous-Montmorency, cela confirme ce que nous savions déjà comme quoi Luc Strehaiano, à part pour les problèmes de sécurité pour lesquels il a tout faux, ne fait que suivre le discours ambiant. Mais ce n’est pas ça que nous attendons des élus.

Les mauvais procédés du maire de Soisy

Dans les quartiers frontaliers avec Montmorency, nous venons de découvrir des panneaux « modification des règles de circulation ». Concrètement, la rue des Molléons, jusqu’ici à double sens, a été mise en sens unique, mais d’une façon que n’importe quel observateur impartial qualifierait d’absurde. En effet, quand on débouche de la rue du Chat on peut tourner comme avant soit à droite soit à gauche mais en étant sûr de ne rencontrer personne en face puisque les sens interdits ont été inversés, de façon à ce que personne ne puisse parcourir la rue des Molléons sur toute sa longueur, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

Pourquoi une telle décision, prise de façon discrétionnaire par le maire ? Pour empêcher les Montmorencéens de rejoindre la D928, les obliger à emprunter d’autres itinéraires de préférence sur Montmorency (mais pas uniquement) et ainsi faire croire que la prolongation de l’Avenue du Parisis (BIP) est indispensable et obliger le maire de Montmorency, qui s’est prononcé contre cette infrastructure d’un autre âge, à changer d’avis.

Ajoutons que la mise en sens unique de la rue des Fanaudes procède du même raisonnement, mais que celle-ci impacte aussi négativement de nombreux Soiséens. L’utilisation de ses pouvoirs par le maire de Soisy au profit de ses fantasmes personnels au détriment de l’intérêt général est inqualifiable.

La dignité retrouvée

Peut-être après avoir lu mon blog, le maire a réagi à l’indécence qu’il y avait à ce que, cette année, le drapeau russe pavoise à côté des autres drapeaux alliés comme tous les 8 mai et, au dernier moment, il a fait baisser celui-ci de quelques centimètres. Peu de chose, diront certains, mais ce geste symbolique montre que nous ne sommes pas indifférents à ce qui se passe en Ukraine et c’est bien de l’avoir fait.

Le drapeau qui fait honte à Soisy

Depuis plus de soixante-dix ans, à l’occasion du 8 mai toutes les communes de France font des cérémonies où pavoisent les drapeaux des nations qui ont contribué à vaincre le nazisme. Aux côtés du drapeau français pavoisent ceux des États-Unis, du Royaume Uni, de la Belgique et de l’Union soviétique. Après l’éclatement de l’empire soviétique, en fonction des accords internationaux, c’est le drapeau russe qui a remplacé celui de l’URSS.

Rien à redire jusqu’à l’année dernière. Mais comment peut-on aujourd’hui, en pleine agression sauvage de l’Ukraine par la Russie, oser hisser le drapeau russe devant la mairie d’une commune française ? C’est pourtant ce que fait sans états d’âme le maire de Soisy-sous-Montmorency. Peut-être va-t-il dire que la loi l’y oblige. Mais il y a des cas où l’honneur commande de ne pas respecter la loi à la lettre, le peuple ukrainien mérite bien cette marque infime de notre soutien.

Presse municipale : encore un exemple de la gestion désastreuse du maire

Soisy est certainement une des rares communes de France à publier deux journaux municipaux. La raison non avouée est qu’à l’origine cela permettait au maire de se dispenser de l’obligation de réserver un emplacement pour l’expression des élus minoritaires dans Soisy Infos qui paraissait tous les mois en arguant qu’ils pouvaient s’exprimer dans Soisy Magazine théoriquement trimestriel mais qui souvent ne paraissait que deux fois dans l’année.

Jusqu’au moment où le tribunal administratif a remis bon ordre et a obligé Luc Strehaiano à respecter la loi, c’est-à-dire à réserver un emplacement pour l’expression des élus minoritaires dans Soisy Infos.

Bien que d’une utilité douteuse, cela pouvait encore avoir un sens quand ces deux publications sont diffusées à des moments différents. Mais, le 15 juillet, les Soiséens ont eu la surprise de trouver les deux journaux en même temps dans leur boîte aux lettres ! Mauvaise gestion du timing donc, ce qui pourrait être pardonnable, mais surtout mauvaise gestion des finances communales puisque le désir d’information de la mairie coûte deux fois plus cher au budget municipal.

On a souvent tendance à croire que, au moins, la droite gère bien les finances. Mais à Soisy on a un exemple du contraire !

Si les sortants arrêtaient les mensonges, il y aurait peut-être moins d’abstentions aux élections

En général Luc Strehaiano sort un tract insultant ses adversaires le dernier jour de campagne avant les élections, leur ôtant toute possibilité de réponse.

Aujourd’hui, comme il l’a fait lors de sa première élection en 1995, il sort le dernier jour un tract pour tromper les électeurs.

Alors qu’il a écrit un texte avec Aziza Philippon disant « Nous sommes donc partisans de continuer l’étude de la réalisation de l’avenue du Parisis », il distribue, au moins à Montmorency, un tract voulant faire croire qu’il est contre le BIP, s’abritant derrière le fait que l’autre membre de son binôme participait à une liste qui était contre. Mais, entre la nouvelle venue et celui qui est premier vice-président du conseil départemental depuis des lustres et qui a toujours été pour le BIP, lequel va l’emporter ?

Avec de telles méthodes, il ne faudra plus s’étonner ensuite que les électeurs se détournent des urnes !

De la constance dans les convictions

Madame Aziza Philippon était candidate l’année dernière aux élections municipales sur la liste de Maxime Thory qui écrivait : « Nous sommes opposés au projet du BIP, qui couperait Montmorency en deux et serait source de fortes nuisances pour les Montmorencéens ».

Aujourd’hui candidate aux élections départementales en binôme avec Luc Strehaiano, elle signe un courrier où elle déclare : « Nous sommes donc partisans de continuer l’étude de la réalisation de l’avenue du Parisis ».

Comment voulez-vous que les citoyens aient ensuite confiance dans la représentation politique ?