Créé en 1982 à l’occasion du centenaire de l’école publique, le musée de l’Education du Val-d’Oise a accueilli l’année dernière 8.000 personnes, dont 6.000 élèves. Comme tout établissement de ce genre, il vit largement des subventions publiques, en l’occurrence l’inspection académique, le conseil général du Val-d’Oise et la ville de Saint-Ouen-l’Aumône.
Or, à la séance de vendredi au conseil général, doit être validée une baisse drastique de la subvention, passant de 103.000 euros à 30.000 euros, entraînant de facto le licenciement de la moitié du personnel. Alors qu’il y a bien sûr des réservations pour les mois à venir, le musée ne sait pas comment il va pouvoir fonctionner, ni même s’ il va pouvoir survivre.
C’est triste de constater que le conseil général fait des économies de la sorte alors que, dans le même temps, il est prêt à dépenser 500 millions d’euros dans un grand projet inutile et nuisible comme le BIP. Il est vrai que l’éducation et la culture, tout ce qui concourt au développement et à l’émancipation des individus, n’ont jamais eu les faveurs de la droite, qui préfère les citoyens obéissants qui ne se posent pas de questions.