Premières propositions de nature à rendre inutile la prolongation de l’Avenue du Parisis

Cette information m’étant souvent demandée et n’étant pas forcément très facile à trouver sur le blog, je remets de façon plus accessible les propositions que j’ai faites lors de mon intervention à la réunion publique à la salle des fêtes de Soisy le 25 septembre. Si ces mesures — après débat — étaient mises en application, l’inutilité de la prolongation de l’Avenue du Parisis apparaîtrait de façon encore plus évidente.

Le seul problème qui se pose réellement aujourd’hui et auquel je suis évidemment particulièrement sensible en tant qu’élu soiséen, ce sont les bouchons qu’on trouve avenue Kellermann le matin en allant vers le Champ-de-Courses, et le soir en allant vers la place Jean-Moulin. Des solutions simples existent pour résorber ces bouchons sans dépenser des centaines de millions d’euros qui, en ces périodes d’argent public rare, trouveraient leur utilité dans bien d’autres domaines.

D’abord se rappeler que quand le BIP est arrivé en 2001 aux portes de Soisy, plutôt que de créer des places de stationnement avenue Kellerman, il aurait fallu aménager une piste cyclable pour respecter la loi sur l’air du 30 décembre 1996 ou créer des voies réservées pour les bus, deux moyens qui, en améliorant les moyens de transport alternatifs, permettaient un usage moindre de la voiture et donc une réduction des bouchons.

Il n’est pas forcément trop tard pour en revenir à ces solutions de bon sens. Mais il y a encore d’autres pistes : l’aménagement de la place Jean-Moulin est une véritable aberration, puisqu’on se trouve avec un rond-point muni de feux (normalement les ronds-points ont été créés pour supprimer les feux). Les feux sont toujours au jaune clignotant avec un appel piétons. Donc, quand un piéton arrive il commence par appuyer sur le bouton puis, dès qu’il peut passer il passe même si c’est toujours au jaune clignotant. Ce qui fait que le feu passe au rouge quand il n’y a plus de piéton mais les voitures doivent s’arrêter quand même. Alors qu’en supprimant les feux et en rappelant que les piétons sont prioritaires quand ils sont sur un passage protégé on gagnerait beaucoup en fluidité.

Autre raison qui fait que ce rond-point est un véritable verrou : quand une voiture arrive de la rue de la Fontaine-St-Germain, cela enclenche un feu rouge qui arrête les voitures non plus à l’entrée du rond-point mais sur le rond-point lui-même, bloquant ainsi immédiatement aussi bien les voitures qui arrivent de l’avenue de Paris que celles qui arrivent de l’avenue Kellermann. Là aussi une solution simple : inverser le sens interdit de la rue de la Fontaine-St-Germain, ce qui fait que non seulement il n’y aurait plus de voitures bloquées sur le rond-point, mais toutes celles qui se dirigent vers l’avenue du Clos-Renaud dégageraient beaucoup plus rapidement, soulageant ainsi également le croisement avenue de Paris/rue Carnot qui est aussi cause de soucis.

On peut aussi examiner la pertinence des sens de circulation et des feux se trouvant aux intersections avenue des Roses et avenue des Noëls, surtout avec la nouvelle voie traversante avenue de Normandie qui va offrir plein de nouvelles possibilités.

Le but n’est donc ni de créer de nouvelles routes ni d’embêter les automobilistes, mais de rendre les autres moyens de déplacement attractifs. Là encore, des solutions simples existent. Plutôt que de créer un TCSP fantôme qui passera tous les trois quarts d’heure, organisons mieux les lignes existantes : rien qu’à Soisy, aménageons la place Sestre de façon à ce que deux bus puissent se croiser, enlevons le stationnement rue du Puits-Grenet qui oblige les bus à ralentir exagérément, créons des couloirs là où c’est nécessaire, et, déjà, modifions les horaires des bus 11 et 12 de façon à ce qu’ils ne se suivent pas mais que le 12 arrive à la moitié du temps entre deux passages du 11 et réciproquement, beaucoup de Soiséens pouvant prendre indifféremment l’un ou l’autre puisque ça ne change rien de prendre le train à Enghien ou à Champ-de-Courses.

Bref, des solutions simples, peu coûteuses, améliorant la vie de nos concitoyens, sans apporter de pollutions supplémentaires, existent. Il suffit d’avoir la volonté politique de les mettre en œuvre.

 

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