L’impossible, le possible et le bien tard

Lors du conseil municipal du 6 novembre 2014, j’avais fait part de l’intérêt qu’il y avait à créer un contresens cyclable chemin du Parc. Le 23 juin 2016, il m’a été répondu que ce n’était « pas envisageable ».

Par quel miracle ce qui n’était pas envisageable il y a six ans est devenu faisable aujourd’hui ? Toujours est-il que les services techniques viennent d’installer ce panneau en bas du chemin du Parc.

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, même si ça fait plaisir quelque part, il est particulièrement désespérant pour nous écologistes de constater que ce que nous pensions bon pour la planète et ses habitants finit par se faire. Mais tous ces retards à l’allumage risquent de nous coûter très cher. Pour notre petite ville de Soisy-sous-Montmorency, cela confirme ce que nous savions déjà comme quoi Luc Strehaiano, à part pour les problèmes de sécurité pour lesquels il a tout faux, ne fait que suivre le discours ambiant. Mais ce n’est pas ça que nous attendons des élus.

Le maire adjoint à l’environnement trouve trop compliqué de faire une piste cyclable

Lors du conseil municipal du 6 novembre 2014, j’avais émis la suggestion de profiter des travaux en cours chemin du Parc pour créer un contresens cyclable. A mon grand étonnement, le maire en avait accepté le principe et déclaré qu’il fallait que je sois invité à une prochaine commission de l’environnement pour en étudier les modalités.

Après rappel de ma part en octobre 2015 et plusieurs reports, je n’ai finalement été invité à cette commission que le 3 février 2016 ! Où les services techniques et les élus de la majorité ont surtout fait état de toutes les difficultés que présentait ce petit aménagement. Néanmoins, je suis reparti avec le sentiment qu’ils étaient déterminés à trouver les solutions et à les mettre en œuvre.

Las ! A la lecture du compte-rendu de la réunion du 23 juin 2016 de cette commission, j’apprends que « le contresens n’est pas envisageable » (pourquoi ?) et qu’il a été demandé aux services techniques de retravailler le projet en créant une voie montante et une voie descendante. Après étude cela a été chiffré à 16.000 euros (!) mais il n’a pas été trouvé de solution pour remédier à la dangerosité du débouché sur la place de Verdun. Conclusion, 4 membres sont défavorables à la mise en place de cette piste cyclable et 1 membre s’abstient…

Pour faire bonne figure, le maire adjoint à l’environnement, Michel Verna, ajoute qu’il « pense qu’il est préférable de travailler sur un maillage cohérent et non par la mise en place de pistes éparses ». Beau raisonnement mais, depuis 8 ans qu’il est au conseil municipal et 2 ans qu’il est maire adjoint, il n’a jamais fait la moindre proposition dans ce sens…