La glissade sans fin du PS vers la droite pose la question des alliances pour les écologistes

La constitution du deuxième gouvernement de Manuel Valls ne fait que confirmer ce que pour ma part je sais depuis fort longtemps, à savoir que ce monsieur n’a rien d’un homme de gauche. Il fait la politique que lui réclame la finance mondiale et ce n’est assurément pas pour cela que le peuple de gauche a voté pour Hollande en 2012.

Les quelques courageux militants du PS qui essayaient de redresser la barre à gauche ont donc perdu la bataille. Que cela conduise à leur neutralisation ou à l’éclatement de ce parti, le constat est que plus rien ne différencie la politique menée par le PS de la politique menée par les partis de droite.

Le fait que le PS soit désormais à classer parmi les partis de droite pose immédiatement la question des alliances pour EELV. J’ai pleinement souscrit à la sortie du « ni-ni » initiée en son temps par Dominique Voynet puisque la démarche écologiste est intrinsèquement de gauche : c’est en effet la même désastreuse recherche de profit qui conduit à exploiter les hommes et à piller la planète, et il était logique que les écologistes qui ont fait la synthèse des deux problématiques recherchent prioritairement des alliances électorales avec ceux qui en portaient au moins une.

Trahis par notre partenaire privilégié, le risque de marginalisation nous guette. Bien sûr, il faut continuer à mener des luttes avec des associatifs et nos amis du Front de Gauche et du NPA qui ont des analyses proches des nôtres. Mais cela ne sera pas suffisant pour que l’écologie soit réellement prise en compte dans les politiques publiques. Totalement indépendants, nous devons aujourd’hui être en capacité de passer des accords électoraux, sur des engagements précis, avec tous les partis de l’arc républicain. Il serait criminel de refuser de voir que c’est par exemple Angela Merkel qui a arrêté le nucléaire en Allemagne et que certains élus locaux de droite mènent, de façon sincère, des politiques réellement innovantes.

Le simple fait d’annoncer ce changement tactique amènera, j’en suis sûr, au PS à réfléchir à deux fois avant de trahir les accords passés et devrait permettre de remettre l’écologie au cœur du débat politique.

 

 

 

Déjà la XIIe Ronde à vélo de la vallée

Septembre 2013, c’est déjà la douzième édition de la Ronde à vélo de la vallée ! Et encore, c’est la douzième « officielle » puisque c’est en 2002 que, avec quelques militants Verts se trouvant entre Deuil et Saint-Leu, nous décidions de baptiser cet événement « Ronde » et de lui donner un caractère revendicatif tout en gardant son côté festif.

Nous ne faisions ainsi que suite à l’initiative de quelques cyclistes qui, déjà les années précédentes, entendaient fêter par une balade entre amis l’instauration par la ministre de l’Environnement Dominique Voynet de la journée internationale « En ville sans ma   voiture ». Depuis hélas les gouvernements suivants ont cessé de soutenir cet événement mais, malgré tout, des cyclistes de la vallée de Montmorency ont, chaque année, continué à entretenir la flamme sous l’égide de l’association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB).

A part pour les villes d’Eaubonne et d’Ermont qui ont une vraie vision des circulations douces, on ne peut pas dire que cet événement revendicato-festif ait jusqu’ici beaucoup influencé les municipalités de la vallée… Mais la nécessité de la transition écologique et l’approche des élections municipales font que c’est le moment où les choses peuvent changer : cette année la Ronde partira le dimanche 22 septembre à 10 heures de la place de la Barre à Deuil et arrivera vers midi à la ferme des Condos à Arnouville, ferme faisant de la production locale et qui disparaîtrait si jamais par malheur l’Avenue du Parisis (BIP) venait à être réalisée… Tout se tient !