La réponse de Transilien au problème des bus

En même temps que je publiais la semaine dernière l’article concernant les travaux sur la ligne H, j’ai évidemment envoyé un mail au « Service relations clientèle Transilien » pour avoir des explications. Ceux-ci m’ont répondu rapidement et fort aimablement mais, au bout de trois échanges, je n’avais toujours aucune explication concrète sur la raison pour laquelle les bus attendaient à 500 mètres de la gare et non pas à la gare même. Rien que des phrases bateaux comme « tous les bus ne peuvent pas attendre devant la gare » — alors que le problème c’était qu’il n’y en avait aucun —, et « soyez assuré de l’implication de nos équipes pour optimiser nos services ».

Il apparaît donc qu’il n’y a pas de lien réel entre le terrain et ceux qui sont chargés de la « com ». Cette situation, que l’on rencontre aussi bien dans le champ commercial que dans le champ politique, où la parole est de plus en plus vidée de toute signification, est sûrement un des plus grands maux de notre siècle.

 

Travaux sur la ligne H : pourquoi les bus ne sont pas là à temps ?

Comme (trop) souvent, des travaux sur la ligne H du Transilien font que la SNCF n’assure plus le service des trains en soirée et les remplace par des bus, rallongeant sensiblement les temps de parcours et générant un surcroît de fatigue pour les usagers. S’il n’y a pas moyen de faire autrement, admettons…

Mais pourquoi, comme hier soir, les bus de remplacement restent-ils à attendre route de Saint-Denis à Deuil, alors que, en gare d’Épinay, les passagers sont déjà descendus de leur train depuis plusieurs minutes et scrutent anxieusement le pont pour voir si les bus vont arriver ? Il serait quand même plus sympa et moins angoissant que ceux-ci soient déjà présents à la gare au moment où le train arrive. Il n’y a pas de problème technique puisque les bus attendent à quelques centaines de mètres. Alors pourquoi ? N’a-t-on pas communiqué les bons horaires aux chauffeurs ?

Dix-neuf ans après, la construction d’un espace culturel est de nouveau votée par le conseil municipal

Il y a presque 20 ans, le 8 décembre 1995, le conseil municipal votait solennellement un plan quinquennal « concrétisant les engagements politiques de la liste majoritaire Soisy Avenir » et comprenant entre autres la mobilisation de 11 millions de francs pour la construction de la première tranche d’un centre culturel.

Bien que la liste majoritaire Soisy Avenir conduite par Luc Strehaiano ait été à chaque fois reconduite depuis, aucun centre culturel n’est pour autant sorti de terre, comme chaque Soiséen a pu le constater…

Rebelote au conseil municipal de ce jeudi 18 décembre, où le conseil municipal était invité à se prononcer sur une autorisation de programme de 24 millions d’euros courant de 2015 à 2018 pour la construction de l’espace culturel, ainsi que sur les demandes de subvention aux différents organismes susceptibles d’en accorder. Il semblerait cette fois que les intentions de Luc Strehaiano soient un peu plus solides, et j’ai évidemment voté pour cette autorisation de programme. En revanche, le groupe socialiste s’est abstenu sans donner aucune explication, absence de motivation qui laisse pantois sur leurs raisonnements et leur fonctionnement…

Par ailleurs, alors que nous sommes actuellement à un peu plus de 24 % de logements sociaux, nous avons appris que, avec le « conventionnement » d’un certain nombre de logements existants, Soisy ne serait pas réellement concernée par la loi Duflot prescrivant le taux de 25 % de logements sociaux par commune.

Ont également été votées lors de ce conseil des motions pour demander que ne soit pas réduite la taxe sur le transport aérien permettant de financer les travaux d’insonorisation des riverains et pour demander une interconnexion de la ligne H du Transilien avec les nouvelles lignes du Grand Paris Express à hauteur de Saint-Denis-Pleyel.