Incertitudes sur la pollution du terrain des Fonderies Bernard

Ce jeudi 7 février, le conseil municipal a accordé un montant de 1.500.000 euros aux consorts Filloux pour l’expropriation de leurs terrains rue d’Alembert et avenue du Général-Leclerc sur lesquels se trouvaient les Fonderies Bernard.

Ces terrains étant prévus au plan d’occupation des sols pour la construction d’un espace culturel, les élus de Soisy pour Tous ont voté en faveur de cette délibération. Toutefois, malgré les assurances du maire, il reste de fortes incertitudes sur le niveau de pollution de ces terrains et donc des coûts auxquels va se monter la dépollution.

Mais peut-être que, en cas de mauvaise surprise, cela servira finalement de nouveau prétexte pour retarder la construction de cet espace culturel, qui était déjà promis par     M. Strehaiano dans son programme de 1995, ainsi qu’en 2001 et 2008. Et donc encore en 2014 et peut-être aussi hélas en 2020 et 2026…

 

 

Notre-Dame-des-Landes : victoire du droit sur la force

Le président PS des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, déclarait à la fin de l’année dernière que toutes les voies de recours juridiques avaient été épuisées pour justifier les  interventions policières visant à expulser les paysans et les militants qui défendent leurs terres contre l’aberrant projet de construction d’un nouvel aéroport dans l’agglomération nantaise, à Notre-Dame-des-Landes.

Il faut croire que ce monsieur ne connaissait pas très bien le dossier puisque, le 29 janvier, la Cour de cassassion a donné raison aux propriétaires qui lui demandaient de se prononcer contre les ordonnances d’expropriation prononcées le 18 janvier 2012. De ce fait, aucune expulsion ne pourra avoir lieu avant au moins deux ans.

Il ne reste plus qu’à espérer que Jacques Auxiette se pose toujours en défenseur de l’Etat de droit comme il le faisait imprudemment l’année dernière.

Des militants de gauche “réquisitionnent” la clinique du Lac

Samedi matin à la clinique du Lac

A l’initiative du Parti de gauche, des militants ont mené samedi matin une action symbolique pour dénoncer le scandale des nombreux bâtiments inoccupés alors qu’il y a tant de familles qui sont mal logées voire pas logées du tout.

Pour cette première, ils avaient choisi la clinique du Lac à Soisy, lieu particulièrement emblématique puisque cela fait maintenant cinq ans que ces locaux sont vides. Bien sûr, transformer ces bâtiments en logements même provisoires n’est pas une chose facile ni techniquement ni juridiquement. Mais il est bon que de telles actions soient menées pour que chacun prenne conscience de l’ampleur du problème et que la puissance publique prenne les mesures qui s’imposent.

Vu les conceptions sociales et économiques du maire de Soisy, voilà en tout cas une information que vous ne risquez pas de trouver dans la presse municipale officielle !

 

Ondes électromagnétiques : le gouvernement refuse le débat

Profitant de la première niche parlementaire du groupe Europe Ecologie Les Verts à l’Assemblée nationale, la députée Laurence Abeille avait déposé une proposition de loi        « visant à appliquer le principe de précaution pour les ondes électromagnétiques ». Le projet avait déjà été bien édulcoré en commission, mais comportait malgré tout des avancées comme l’interdiction du wi-fi dans les maternités et les crèches, la préférence donnée aux connexions filaires dans les écoles et surtout l’application du principe Alara (As Low As Reasonably Achievable, « aussi bas que possible ») disposant que toute nouvelle antenne devait être implantée de manière à émettre le moins possible.

La proposition de loi devait être débattue jeudi soir mais, quelques heures avant, la ministre de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a décidé que non et a fait voter au groupe socialiste une motion de renvoi en commission, ce qui remet son examen aux calendes grecques. Surtout, l’argumentation de la ministre laisse pantois, celle-ci déclarant que « la dangerosité n’est pas scientifiquement étayée ». Sauf que, en application du principe de précaution, ce sont les opérateurs qui devraient prouver que leurs technologies ne sont pas dangereuses, et non pas le contraire, d’autant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu en 2011 que les champs électromagnétiques pouvaient être cancérigènes pour l’homme.

C’est triste de voir le gouvernement céder encore ainsi devant les lobbies.

 

Les nouveaux membres du conseil municipal de jeunes ont des projets, mais…

Ce mercredi 30 janvier avait lieu l’installation officielle des nouveaux membres du conseil municipal de jeunes. Au cours d’une cérémonie à la mairie dans la salle du conseil municipal, la maire adjointe à la jeunesse Bania Krawezyk a remis leurs insignes aux membres titulaires, presque tous collégiens à Schweitzer ou à Descartes.

Auparavant, ils s’étaient présentés et avaient été invités à dire en quelques mots quels étaient leurs motivations et leurs projets. Beaucoup ont évoqué leur désir de développer les rencontres, les voyages, les séjours sportifs, un bal de fin d’année… Parmi les idées plus originales, un concours d’orthographe, un espace aquatique extérieur à « La Vague », une radio locale. Mais, ce qui est revenu le plus souvent, c’est la création d’un skate park.

Les pauvres ! Sans doute ne savent-ils pas que la création d’un skate park avait été, déjà, une demande insistante du premier CMJ, élu en 2002 ! Mais que, ensuite, les adultes leur avaient bien expliqué toutes les bonnes raisons qui faisaient que ce n’était pas possible. Ceux de l’époque avaient fini par se résigner. En sera-t-il de même pour ceux qui viennent d’être élus ?

 

La poste de Soisy, la seule qui n’a pas de boîte à lettres accessible en permanence

Personne n’est très sûr que les Soiséennes et les Soiséens aient gagné au change depuis que  la poste de Soisy a déménagé, le temps d’attente aux guichets étant devenu très inégal du fait de leur spécialisation.

Mais, surtout, alors que le déménagement a eu lieu en avril 2011, ce bureau de poste ne possède toujours pas de boîte à lettres à l’extérieur ! Aux heures d’ouverture, on peut certes déposer son courrier mais, dès que les grilles sont fermées, inutile de faire le tour du bâtiment à la recherche d’une boîte car, contrairement à tous les bureaux de poste de France et de Navarre, il n’y en a pas !

La boîte à lettres extérieure est restée à l’emplacement de l’ancienne poste, ce qui occasionne bien des soucis et des désagréments aux usagers. Comment se fait-il que la mairie, qui a été à l’origine de ce déménagement entre des terrains lui appartenant ou lui ayant appartenu, ne sache pas mener à bien ce simple transfert de boîte à lettres ?

 

Les relevés d’Airparif montrent bien la nocivité potentielle du BIP

Le Parisien de ce matin fait état du bilan 2012 des capteurs d’Airparif, association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.

Selon leurs relevés, en banlieue nord et nord-ouest les deux principaux endroits où des pics de pollution ont été relevés sont Saint-Denis et Gennevilliers. Saint-Denis surtout à cause de l’autoroute A1 et Gennevilliers entre autres à cause de l’A86.

Le désir des habitants de la vallée de Montmorency est-il de rejoindre le club des endroits les plus pollués avec cette autoroute déguisée que serait l’avenue du Parisis (BIP) ?

La droite départementale vent debout contre le projet de SDRIF

Avant qu’il soit soumis à enquête publique au printemps, le conseil général devait donner son avis sur le projet de Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF). Ce 18 janvier il a émis un avis négatif à l’unanimité puisque, après avoir défendu mollement le schéma, la gauche avait décidé de ne pas participer au vote. Les arguments exposés par la droite pour justifier son rejet sont proprement hallucinants.

Dans sa présentation du projet de délibération, Michel Montaldo énumère tout une série de raisons dont : la création prévue d’une autorité centralisatrice du logement ; le fait que les projets du Dôme de Sarcelles et Europacity de Gonesse ne sont pas inscrits ; que de nouvelles études soient demandées pour la plaine de Pierrelaye ; qu’il soit recherché de réduire les nuisances dues à Roissy ; et que l’avenue du Parisis soit prévue à 2 × 1 voie, ce qui enlève beaucoup d’intérêt au projet !

Philippe Sueur insiste sur son opposition à l’autorité centrale du logement, trouve que 2 × 1 voie pour l’avenue du Parisis ce n’est pas sérieux et que dans ce SDRIF pèse lourd le poids de l’idéologie verte ! En conclusion, le président Arnaud Bazin assène que c’est le développement économique qui aurait dû guider le SDRIF et que ce n’est pas le cas, que celui-ci est malthusien et vert. Surtout, avec ce SDRIF, il craint que les juges donnent souvent raison aux associations écologistes qui attaqueront les projets.

Après de telles déclarations, on sait où se trouvent les défenseurs du développement durable !

 

Le dossier du BIP confirme la non-représentativité des conseillers généraux

L’Avenue du Parisis (plus connue sous le nom de BIP) était à l’ordre du jour de la séance du conseil général du 18 janvier. Même s’il ne s’agissait que de voter un « donné acte » comme quoi la procédure de concertation s’était déroulée normalement, les quelques propos échangés à cette occasion ne peuvent qu’inquiéter les démocrates.

Ainsi Philippe Sueur (UVO), dans sa présentation, a souligné l’adhésion unanime des élus et de la population au projet lors des réunions sur le tronçon Est (Sarcelles, Arnouville, Garges), et a marqué son mépris pour les associations de défense de l’environnement en parlant de « quelques réserves d’organismes itinérants ». Evoquant les réunions sur le tronçon Ouest (Soisy, Montmorency, Groslay, Deuil), il a juste parlé de l’importance de la participation (1.600 personnes) mais sans rien dire des opinions qui ont été émises par les participants ! Avec une telle objectivité dans la présentation des dossiers, comment les conseillers généraux pourront-ils se prononcer en connaissance de cause le moment voulu?

D’autant qu’ensuite l’élu PS de Gonesse, Cédric Sabouret, a cru bon de rappeler le consensus favorable au BIP sur la partie Est, mais a de plus insisté sur le fait qu’il ne fallait pas qu’il y ait de retard dans le calendrier…

Ce qui fait que, lorsque le dossier sera débattu sur le fond dans quelques mois, les 200 personnes favorables au projet seront représentées par 39 conseillers généraux, tandis que les 1.600 personnes opposées au BIP seront représentées par 0 conseillers généraux. Cherchez l’erreur !

 

 

La délinquance baisse, sauf en zone vidéosurveillée !

Les statistiques concernant la délinquance sont toujours à prendre avec une extrême prudence, tant la façon d’enregistrer les délits puis de les classifier peut conduire à des erreurs d’appréciation voire à des manipulations. Toutefois, les chiffres publiés hier par la préfecture du Val-d’Oise — pour lesquels on peut supposer que le traitement des données a été identique — permettent de tirer un certain nombre d’enseignements.

Sur les huit communes composant la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency (Cavam), on constate quatre baisses du nombre de faits recensés en 2012 par rapport à 2011 : Saint-Gratien (— 11 %), Montmagny (— 10 %), Deuil (— 8 %) et Groslay (— 4 %) ; mais aussi quatre hausses : Andilly (+ 3 %), Soisy (+ 14 %), Montmorency (+ 15 %) et Margency (+ 18 %).

Alors que la Cavam « bénéficie » du système de vidéosurveillance le plus performant qui soit, avec une centaine de caméras pour 100.000 habitants et un centre de surveillance urbain basé à Montmorency où se relaient en permanence des télésurveillants, ces chiffres ont de quoi surprendre. Surtout si on les compare avec les évolutions sur le reste du Val-d’Oise qui est beaucoup moins ou voire pas du tout équipé en caméras : la moyenne sur la Cavam est légèrement positive, alors que sur l’ensemble du département on observe une baisse de 5 % !

Sans parler des 10 millions d’euros engloutis pour la mise en place du système, ne pourrait-on pas trouver avec les 700.000 euros que cela coûte chaque année des mesures plus efficaces pour assurer notre sécurité ?