L’Avenue du Parisis (plus connue sous le nom de BIP) était à l’ordre du jour de la séance du conseil général du 18 janvier. Même s’il ne s’agissait que de voter un « donné acte » comme quoi la procédure de concertation s’était déroulée normalement, les quelques propos échangés à cette occasion ne peuvent qu’inquiéter les démocrates.
Ainsi Philippe Sueur (UVO), dans sa présentation, a souligné l’adhésion unanime des élus et de la population au projet lors des réunions sur le tronçon Est (Sarcelles, Arnouville, Garges), et a marqué son mépris pour les associations de défense de l’environnement en parlant de « quelques réserves d’organismes itinérants ». Evoquant les réunions sur le tronçon Ouest (Soisy, Montmorency, Groslay, Deuil), il a juste parlé de l’importance de la participation (1.600 personnes) mais sans rien dire des opinions qui ont été émises par les participants ! Avec une telle objectivité dans la présentation des dossiers, comment les conseillers généraux pourront-ils se prononcer en connaissance de cause le moment voulu?
D’autant qu’ensuite l’élu PS de Gonesse, Cédric Sabouret, a cru bon de rappeler le consensus favorable au BIP sur la partie Est, mais a de plus insisté sur le fait qu’il ne fallait pas qu’il y ait de retard dans le calendrier…
Ce qui fait que, lorsque le dossier sera débattu sur le fond dans quelques mois, les 200 personnes favorables au projet seront représentées par 39 conseillers généraux, tandis que les 1.600 personnes opposées au BIP seront représentées par 0 conseillers généraux. Cherchez l’erreur !