Quelle est l’utilité des horodateurs au Trèfle ?

Si indéniablement le Trèfle est un bel espace, on ne peut pas dire que tout soit fait pour nous donner envie d’y aller, surtout en voiture ! Le virage à prendre — en coupant la piste cyclable — pour atteindre la borne délivrant les tickets n’est pas évident. La sortie, où on nous dit maintenant qu’il faut attendre que la voie soit libre pour présenter le ticket, est anxiogène : si l’on fait réellement ce qui est demandé, le temps que la barrière se lève, la voie n’est plus libre, tant la circulation sur la D928 est dense. Il faut donc prendre des risques, forcer un peu le passage, tout en coupant à nouveau la piste cyclable.

Il y a donc un problème de conception de l’accès au Trèfle. Il aurait fallu penser aux angles entre la départementale et les accès, avec des dégagements plus longs. Un rond-point bien pensé aurait permis de résoudre ces problèmes. Mais surtout, pourquoi des horodateurs ? Avec 3 heures gratuites, puis tarif réduit jusqu’à 5 h 30 ?

S’il est légitime de faire en sorte que des voitures ventouses ne viennent pas encombrer ce parking, l’établissement d’une zone bleue aurait largement suffi. Alors que là, 120.000 € d’investissement pour un équipement inutile, c’est vraiment très fort ! Et des frais de fonctionnement qui ne seront jamais amortis puisque l’immense majorité des usagers ne resteront jamais plus de 3 heures au Trèfle. Et des dizaines de petits cartons qui, chaque jour, iront à la poubelle sans avoir servi à rien…