La santé des patients vaut plus que les profits des laboratoires pharmaceutiques

Depuis deux semaines, des membres de l’association E3M (Entraide aux malades de myofasciite à macrophages) ont entamé une grève de la faim devant le ministère de la Santé, la ministre refusant de les recevoir.

Pourtant, ils ne font que demander ce que soit tenu l’engagement pris en décembre 2012 de mettre en place un comité de pilotage devant examiner la mise à disposition d’un vaccin DTPolio sans aluminium. En effet, plusieurs études ont montré que l’aluminium actuellement utilisé dans les vaccins pour améliorer l’efficacité des antigènes était neurotoxique : celui-ci ne s’élimine pas mais migre vers le cerveau et peut causer des lésions provoquant des maladies incurables (myofasciite à macrophages, sclérose en plaques et SLA post-vaccinale, syndromes autistiques et de fatigue chronique).

L’Agence du médicament, sans doute sous la pression des lobbies pharmaceutiques, fait de l’obstruction pour empêcher la mise à disposition d’un vaccin sans aluminium, alors que ce vaccin était une des promesses du candidat François Hollande. Il n’est pas supportable qu’un gouvernement de gauche laisse faire les intérêts privés face à des enjeux de santé publique, la ministre doit recevoir l’association et tenir les engagements pris. Vous pouvez ajouter votre signature aux 66.000 déjà recueillies : www.change.org/VaccinSansAluminium.

 

 

Le conseil municipal de jeunes ne s’intéresse pas aux crottes de chiens

Il y a plusieurs désirs qui ont été exprimés par les membres du conseil municipal de jeunes lors de son installation le 30 janvier dernier qui sont toujours au point mort : un espace aquatique extérieur à « La Vague », une radio locale, un concours d’orthographe, sans parler du skate park qui est une demande récurrente du CMJ depuis onze ans !

Mais cela n’empêche pas la municipalité d’essayer de lui en insuffler d’autres : prenant exemple sur ce qui a été fait à Fécamp, il a été tenté de les intéresser à la problématique posée par les déjections canines. Las ! sur les 28 membres titulaires et suppléants, seuls 9 étaient là lors de la présentation spécialement conçue pour eux et, à l’issue de cette réunion, seuls 4 d’entre eux se sont déclarés intéressés à entreprendre une action.

On peut les comprendre… Mais cet épisode dont on pourrait rire montre surtout à quel point la mise en place de ce conseil municipal de jeunes est uniquement un élément de communication : on écarte les projets qui dérangent ou qui sont trop coûteux, mais en revanche on veut orienter les jeunes vers les sujets que les adultes trouvent intéressants ou dont ils n’arrivent pas à s’occuper eux-mêmes. Le résultat c’est qu’on a un CMJ qui tourne à vide et une jeunesse de Soisy écartée du processus des décisions qui la concernent.

Et, au final, c’est encore l’ensemble de notre système de représentation démocratique qui en prend un coup.

 

La ville de Soisy se plie aux diktats du conseil général

Au conseil municipal de jeudi dernier, un projet de délibération était présenté de façon particulièrement malhonnête : il était demandé aux conseillers d’autoriser le maire à signer la convention tripartite avec le conseil général et le collège Descartes de mise à disposition du gymnase Descartes à partir du 3 septembre 2013, étant précisé que le taux horaire serait de 12,50 €.

Ce que le projet de délibération se gardait bien d’indiquer, c’est que, actuellement, le taux horaire facturé par la ville au conseil général pour la mise à disposition de nos locaux était de 18 euros ! C’est-à-dire que le département demandait ni plus ni moins une baisse de 30% de ce qu’il payait jusqu’ici à la ville ! Des tarifs de location qui augmentent tout le monde connaît ça, mais des tarifs de location qui baissent, toutes les personnes qui recherchent un logement aimeraient bien en trouver…

Le prétexte de cette baisse serait la situation critique des finances du département. Celui-ci trouve des centaines de millions pour financer son projet nocif d’Avenue du Parisis (BIP), mais a besoin de piquer quelques milliers d’euros à la ville de Soisy ! Encore plus choquant que le fait que le conseil général fasse une telle demande, est que les conseillers municipaux de la majorité aient accepté une telle demande sans sourciller. Par peur que le conseil général mette à exécution sa scandaleuse menace de supprimer les prestations sportives aux collégiens de Descartes ? Ou pour ne pas troubler les tours de passe-passe que permet le cumul des mandats de maire de Soisy et de numéro 2 du conseil général ?

 

Oui aux polices municipales, non à leur armement !

On apprend ce matin que le conseil municipal d’Argenteuil a voté une délibération pour demander que sa police municipale soit armée de flash-balls. Il est particulièrement consternant que ce soit une municipalité de gauche qui fasse une telle demande. De plus, la déclaration de Philippe Doucet comme quoi « il n’y a jamais eu d’incidents impliquant des policiers municipaux dans l’exercice de leur fonction avec des flash-balls » est révoltante dans son cynisme : peu importait au lycéen qui a perdu un oeil il y a deux ans à Montreuil que le flash-ball ait été tiré par un policier national ou municipal !

Mais en augmentant le nombre de porteurs de ces armes (tout comme les tasers) on augmente les risques de dérapage et on augmente le climat de violence. S’il y a bien un point sur lequel nous sommes tous d’accord à Europe Ecologie les Verts c’est que, lorsqu’il y a des polices municipales, celles-ci doivent avoir des missions différentes de la police nationale et assurer une police de proximité. Et pour être efficace une police de proximité  doit être à l’image de la population dans laquelle elle évolue, aussi bien dans sa composition que dans son équipement, ce qui n’est évidemment pas le cas quand elle a à sa disposition des armes aussi dangereuses.

A l’heure où Barack Obama essaye de limiter la prolifération des armes aux Etats-Unis, j’espère vivement que la France ne suivra pas le chemin inverse et que le préfet répondra négativement à cette demande.

 

Le comité d’éthique de la vidéosurveillance trompe son monde

La loi a prévu que les collectivités territoriales qui s’équipent d’un système de vidéosurveillance doivent se doter d’un comité d’éthique chargé de garantir que ce système de surveillance si particulier ne donne pas lieu à des transgressions concernant la vie privée des personnes et que toutes les règles sont bien appliquées.

Le comité d’éthique de la communauté d’agglomération a tenu sa réunion annuelle jeudi dernier. Pris par d’autres activités, je n’ai pu m’y rendre, mais je sais que je n’ai pas perdu grand-chose : d’après un collègue socialiste présent, cette réunion a été semblable aux précédentes, c’est-à-dire un one-man-show du maire qui présente une batterie de statistiques qui tendent toutes à démontrer combien ce système est efficace.

Evidemment, les statistiques présentées ne démontrent rien du tout pour ceux qui savent les mettre en perspective. Mais ceux-là sont peu nombreux puisque, en dehors des trois élus représentant les élus minoritaires de la Cavam et le représentant de Montmorency, quasiment tous les participants sont des obligés d’une façon ou d’une autre de Luc Strehaiano (élus majoritaires bien sûr, mais aussi représentants de diverses administrations ou diverses associations) n’ayant aucun goût à exercer le moindre esprit critique.

Et, surtout, ce n’est normalement pas l’objet du comité d’éthique. Mais tant que les membres du comité d’éthique n’auront pas un réel pouvoir d’investigation permettant par exemple de se rendre à n’importe quel moment au centre de surveillance urbain pour y exercer des contrôles, il faut que les citoyens sachent que le respect de la loi ne tient qu’à la bonne foi de ceux qui y travaillent…

Peu rassurant, trouvez-vous ? Je ne vous le fais pas dire.

 

La cécité de l’Acnusa nous casse les oreilles

L’Autorité de contrôle des nuisances aériennes (Acnusa) vient paraît-il d’émettre des préconisations dans le rapport annuel qu’elle a remis au ministre des Transports. C’est ce qu’annonce la presse alors que, le rapport a beau être épais (116 pages), on n’y trouve aucune préconisation destinée à améliorer le quotidien des riverains de Roissy, juste une vague demande d’étude d’instauration d’un quota de bruit par plate-forme et compagnie, histoire sans doute de justifier les salaires des personnes qui siègent dans ces instances.

La seule chose précise qui y est dite c’est qu’il est irréaliste d’interdire les vols de nuit pour des raisons « juridiques et économiques ». On se demande bien quelles raisons juridiques ont pu trouver ces messieurs pour rendre impossible à Roissy ce qui est possible à Orly et dans d’autres aéroports européens ! Quant aux raisons économiques, c’est pour que Roissy ne soit pas condamné à renoncer au leadership et à des parts de marché !

Sauf que la perte (hypothétique) de quelques parts de marché ne chagrinerait que quelques actionnaires, alors que l’arrêt des vols de nuit permettrait que des centaines de milliers d’êtres humains retrouvent un sommeil réparateur. Tant que l’intérêt financier primera sur l’intérêt humain, cela ne tournera pas rond sur notre planète.

 

 

Je vais faire mon marché au Cap-Vert

Ce dimanche, c’était la fête au marché de Soisy. Et le marché c’est un endroit important dans une ville puisque, outre sa fonction nourricière, c’est aussi un lieu de rencontre et d’échange, c’est là que, souvent, on sent battre le cœur de la ville. C’est donc une bonne chose que les commerçants essayent de rendre ce lieu attractif, et c’est normal que la municipalité les aide dans cet effort.

Mais quelle est la bonne façon de rendre un marché attractif ? Il y a quelques années, l’Association des commerçants du marché invitait les clients à participer à un tirage au sort dont le gros lot était une voiture, voiture qui était fièrement exhibée devant l’hôtel de ville plusieurs jours auparavant. En pensant aux gens qui économisent pendant des années pour  s’acheter une voiture et qui pouvaient voir un de leurs voisins — éventuellement plus riche qu’eux — en gagner une comme ça sans rien faire, j’avais fait part de mon indignation au conseil municipal, d’autant qu’il se trouvait que le montant de la subvention municipale à l’association de commerçants correspondait à peu près à la valeur de la voiture offerte en gros lot ! Autrement dit les Soiséens, à travers leurs impôts, se cotisaient pour que l’un d’eux gagne une voiture !

La démonstration a dû finir par toucher un certain nombre d’élus de la majorité car cette voiture a peu après cédé la place à des lots d’apparence plus raisonnable, comme cette année avec un voyage au Cap-Vert, un scooter, des I-Pads, même si au final les sommes engagées doivent être équivalentes.

Mais le principe de ces gains dus au seul fait du hasard reste toujours aussi choquant. Il n’est pas question d’interdire aux gens qui en ont envie de s’adonner aux jeux de hasard, cela doit être la liberté de chacun. Mais cela devient moralement choquant quand la puissance publique encourage ces pratiques alors qu’on connaît les risques d’addiction, et politiquement douteux quand on sait que toutes ces loteries et divers cartons de la Française des Jeux sont aussi un moyen pour que les gens évitent de lutter contre les injustices sociales en se disant que eux, peut-être, ils auront la chance de… C’est là une tentative de conditionnement des citoyens contre laquelle il convient de lutter.

N’y aurait-il donc pas d’autres moyens de rendre le marché de Soisy attractif ? Des fois il y a de la musique, ce qui est déjà plus sympathique, mais pas forcément du goût de tout le monde. Les commerçants ne peuvent-ils pas faire valoir d’autres atouts ? En mettant par exemple en avant que les produits qu’ils vendent sont bio ou au maximum issus de la production locale ?  Que leurs melons viennent de Charente et non pas par avion de Guadeloupe comme je l’ai vu hier ? Pour nous qui subissons les nuisances aériennes, ne serait-ce pas là une campagne de promotion qui aurait de l’allure ? Et qui rapporterait ses fruits ?

 

Confirmation de la coupure Est/Ouest pour l’Avenue du Parisis

Les craintes exprimées par Val-d’Oise Environnement lors du débat public se sont avérées fondées : lors de sa séance du 24 mai, le conseil général a entériné la coupure qui existe de fait entre les deux parties de l’Avenue du Parisis (BIP) qui restent à réaliser en autorisant le président à lancer l’enquête publique pour la partie Est (entre l’ex-N1 et Bonneuil-en-France), alors que pour la partie Ouest (entre Soisy et Groslay) il se contente de décider le lancement d’études complémentaires pour que « le projet puisse être modifié et amélioré en concertation avec les collectivités sur le territoire de la Cavam ».

C’est-à-dire qu’Arnaud Bazin continue la politique du « saussissonnage » inaugurée par ses prédécesseurs pour amener des populations qui refusaient le projet dans sa globalité à finir par l’accepter du fait des nuisances apportées par le début de réalisation. C’est une méthode particulièrement sournoise mais qui ne donne pour autant aucune pertinence à ce projet d’un autre siècle.

Dans cette configuration de réalisation par petits bouts, le TCSP (transport collectif en site propre) trouve évidemment encore moins sa place. On peut même parier que cet alibi aura été complètement oublié le jour où sera inauguré ce bout de tronçon, en admettant que celle-ci intervienne un jour.

 

Le Conseil val-d’oisien du développement durable pédale dans le vide

Tout en émettant un auto-satisfecit quant à son action, le président du Conseil val-d’oisien du développement durable (CVDD), Michel Montaldo, a regretté « le manque d’intérêt de la presse et le manque d’intérêt des étudiants » pour les travaux de ce conseil lors de la présentation du rapport d’étape de son activité lors de la séance plénière du conseil général de la semaine dernière.

Mais, malgré la qualité de la plupart des personnalités participant à ce conseil, comment s’intéresser à ses travaux vu les contraintes définies par l’autorité politique ? D’une part, on ne lui demande pas de s’occuper des problèmes d’aujourd’hui, mais de faire des projections à l’horizon 2030 ; d’autre part, on ne lui demande pas quelles mesures il serait nécessaire de prendre pour cesser de contribuer au réchauffement climatique, mais quelles mesures il faudra prendre pour s’adapter au changement climatique ! Autrement dit, on ne veut surtout pas que le CVDD puisse avoir une influence sur la politique menée par le conseil général !

M. Montaldo, prenez la décision que le CVDD doit proposer les mesures qu’il faut prendre tout de suite pour répondre à l’urgence écologique, et vous verrez que de nombreux Val-d’Oisiens s’intéresseront à vos travaux…

 

Dimanche 2 juin, les cyclistes val-d’oisiens convergent sur Paris

Pour la première fois depuis six ans que la Convergence cycliste existe, Soisy Infos du mois de mai annonce l’événement. Voilà sans doute un signe que les mentalités sont en train d’évoluer, même du côté de la mairie de Soisy ! Alors, pourquoi accompagner cette prise de conscience par une série de petits mensonges ?

En effet, on se demande bien quelles initiatives « visant à développer le vélo comme moyen de transport au quotidien » la municipalité a pu prendre puisque, depuis 1995, elle n’a pas réalisé un seul mètre d’aménagements cyclables. Les rares réalisations qui ont eu lieu sur le territoire de la commune l’ont été par le département. La création de l’abri vélos sécurisé au Champ-de-Courses est certes une bonne chose, mais pourquoi a-t-il fallu attendre une dizaine d’années entre son annonce et sa réalisation ? Et, dans la mesure où il n’est pas alimenté par un réseau cyclable lui-même sécurisé, il est évidemment sous-utilisé et sert plus d’alibi au maire que d’équipement pour les cyclistes.

De même, on se demande bien quelle a été la participation de la municipalité à l’événement l’année dernière car, bien que le rendez-vous avait été fixé devant la mairie, il n’y avait aucun représentant de la municipalité présent… Allons, espérons qu’ils feront mieux cette fois-ci, le rendez-vous est donc dimanche 2 juin à 9 h 30 à la gare du Champ-de-Courses. Mais peut-être ne savaient-ils pas, quand ils ont publié l’info, que c’était moi le “capitaine” pour ce tronçon !

Plus d’infos sur le site du MDB Vallée de Montmorency qui est en lien ci-dessous.