En même temps que je publiais la semaine dernière l’article concernant les travaux sur la ligne H, j’ai évidemment envoyé un mail au « Service relations clientèle Transilien » pour avoir des explications. Ceux-ci m’ont répondu rapidement et fort aimablement mais, au bout de trois échanges, je n’avais toujours aucune explication concrète sur la raison pour laquelle les bus attendaient à 500 mètres de la gare et non pas à la gare même. Rien que des phrases bateaux comme « tous les bus ne peuvent pas attendre devant la gare » — alors que le problème c’était qu’il n’y en avait aucun —, et « soyez assuré de l’implication de nos équipes pour optimiser nos services ».
Il apparaît donc qu’il n’y a pas de lien réel entre le terrain et ceux qui sont chargés de la « com ». Cette situation, que l’on rencontre aussi bien dans le champ commercial que dans le champ politique, où la parole est de plus en plus vidée de toute signification, est sûrement un des plus grands maux de notre siècle.