« On ne gouvernera pas avec la France insoumise », a encore osé dire Emmanuel Macron hier. Comme si, après tous les dégâts qu’il a faits au pays et en particulier aux plus faibles, il était encore en état de gouverner et de décider qui doit gouverner. Au soir du second tour, il aura la tâche institutionnelle de désigner un Premier ministre. Mais il devra le faire en fonction de ce que décideront les députés nouvellement élus, eux-mêmes devant en discuter avec les instances de leurs partis respectifs.
Le RN étant mis hors-jeu par tous les démocrates, ça sera au bloc le plus important de faire des propositions à celui arrivé derrière. Et donc, comme il est probable et éminemment souhaitable, au Nouveau Front populaire de proposer un ensemble de mesures marquant la rupture mais qui soient néanmoins acceptables par l’ancienne majorité présidentielle pour éviter le chaos qu’induirait l’impossibilité de former un gouvernement.
Il est temps que ce monsieur redescende sur Terre, se rende compte que sa politique et sa façon d’être sont massivement rejetées et qu’enfin il se mette au service au pays en respectant les règles démocratiques comme ont su le faire Mitterrand et Chirac en leur temps.