Des plaies et des bosses pour des prunes

Il n’est pas dans mes habitudes de m’attarder sur les faits divers rapportés par les journaux. Il en est cependant certains qui sont révélateurs de faits de société, comme celui dans l’édition Val-d’Oise du Parisien de ce matin qui relate l’agression dont ont été victimes deux agentes de la SNCF à la gare du Champ-de-Courses.

Après une enquête sommaire, la police s’est rapidement aperçue que l’agression avait été simulée, le but de l’opération étant d’obtenir des arrêts de travail l’une pour se consacrer à ses activités artistiques et l’autre pour pouvoir rejoindre sa famille aux Antilles…

Alors que des millions de personnes cherchent un travail, il est particulièrement consternant de constater que d’autres montent des scénarios abracadabrants simplement afin d’avoir un peu de temps libre pour des motifs parfaitement légitimes. Quand aurons-nous des responsables politiques qui poseront enfin les problèmes en termes de partage, aussi bien pour les plaisirs (temps libre) que pour les corvées (travail productif) ?

Les défenseurs des caméras oseront-ils mettre ce haut fait d’armes au bénéfice de la vidéosurveillance, qui a joué un rôle dans l’élucidation de cette supercherie ? Il est vrai qu’il faut bien qu’ils aient ce tendre gibier à se mettre sous la dent, parce que cela fait longtemps que ceux qui veulent réellement nuire à autrui ont appris à se déjouer de ces pièges !

 

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